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CURAGE GANGLIONNAIRE POUR CANCER DE PROSTATE

L'analyse des ganglions prélevés va permettre d'adapter le traitement dans le cas d'atteinte par la maladie cancéreuse.

Technique opératoire
La consultation d'anesthésie est obligatoire avant l'intervention. Celle ci se déroule sous anesthésie générale et peut être réalisée par une incision sous l'ombilic (voie ouverte) ou par des petites incisions permettant la mise en place de trocarts par lesquels sont introduits les instruments nécessaires (voie coelioscopique).
Les ganglions situés à distance de la prostate contre les vaisseaux du bassin sont retirés et envoyés pour analyse. Suivant les résultats du bilan de la tumeur et la décision de votre chirurgien, l'étendue du curage peut être plus étendue que dans la procédure classique. Un drain peut être placé en fin d'intervention permettant l'évacuation de sérosités.
Une sonde urinaire est mise en place en début d'intervention.

Analyse anatomopathologique
Les ganglions sont analysés sous microscope par le médecin anatomo-pathologiste afin de préciser s'ils sont atteints ou non par le cancer. Le résultat est transmis à votre chirurgien après quelques jours.

Suites habituelles
La douleur liée à l'intervention peut nécessiter des médicaments antalgiques administrés régulièrement sur la prescription de votre anesthésiste et/ou votre urologue.
Un traitement anticoagulant par injection sous cutanée quotidienne est réalisé afin de prévenir le risque de phlébite et d'embolie pulmonaire. La poursuite d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation.
Le port des bas de contention peut vous être prescrit pendant et après votre intervention.
Le moment de l'ablation de la sonde urinaire et des drains est variable et défini par l'urologue.
La durée de l'hospitalisation est de 1 à quelques jours.

Risques et complications
- L'hémorragie pouvant imposer une transfusion sanguine.
- Une plaie d'un organe de voisinage : nerf obturateur, vaisseaux iliaques, tube digestif, vessie, uretère nécessitant une réparation immédiate.
- L'infection urinaire relevant d'un traitement antibiotique.
- L'hématome ou abcès de paroi, qui nécessite des soins locaux et éventuellement une ré intervention.
- Une lymphocèle ou écoulement de lymphe ou collection pelvienne lié au prélèvement des ganglions; une ré intervention est rarement nécessaire.
- Une éventration sur cicatrice ou sur orifice de trocart.
- Des troubles respiratoires ou cardiaques liés à une intolérance au gaz.
- Une embolie gazeuse par diffusion du gaz dans la circulation veineuse.
- Une hernie ou incarcération d'une anse digestive dans un orifice de trocart.