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Adénome de la prostate

Tous les hommes de plus de 50 ans vont voir leur prostate augmenter de volume avec l'âge. Cet organe qui produit une partie du liquide séminal, est situé sous la vessie et entoure complètement les premiers centimètres de l'urètre. Chez certains patients, cette augmentation de volume peut générer deux types de symptômes. D'une part, une obstruction urétrale, avec pour conséquence un jet urinaire plus faible (dysurie), des mictions en deux temps ou des gouttes retardatrices. D'autre part, une irritation vésicale avec des envies fréquentes d'uriner surtout marquées la nuit et des envies impérieuses.

Au fil du temps peuvent survenir des complications comme la vessie de lutte avec résidu post mictionnel, la rétention aigue d'urine, la prostatite aigue, l'insuffisance rénale obstructive. C'est pour éviter les complications et améliorer la qualité de vie que votre urologue peut vous proposer des traitements.

  • Traitements médicamenteux :

Ils sont de trois types : alpha bloquants ( Xatral, Omix... ), phytothérapies ( Tadenan, Prosta Urgenin... ), inhibiteurs de la 5 alpha réductase ( Finastéride... ).
Chaque médicament peut être efficace pour une durée plus ou moins longue, certains d'entre eux peuvent même être associés.

  • Traitements chirurgicaux en cas d'échec du traitement médical ou de complications.

La résection endoscopique de prostate reste la réference si la prostate est inférieure à 60g. Elle consiste à traiter l'obstruction prostatique de l'intérieur de l'urètre en enlevant du tissu prostatique en copeaux à l'aide d'un rabot électrique ou laser. Ces fragments prostatiques sont systématiquement envoyés pour examen anatomopathologique.
En cas de prostate volumineuse, l'adénomectomie par mini incision abdominale est la solution.
Avec ou sans cicatrice, la chirurgie de l'adénome de prostate est très bien tolérée, avec comme principal effet secondaire une éjaculation rétrograde, et reste efficace pendant 10 à 15 ans en moyenne.

Calculs urinaires

Les calculs urinaires représentent une grande part dans les maladies urologiques. La formation de calculs est due à la présence d'éléments dans les urines capables de s'agréger, surtout en cas de diurèse insuffisante (lorsqu'on boit peu). Ces calculs se forment généralement dans le rein et peuvent migrer le long de l'appareil urinaire.

En cas d'obstacle prostatique chronique, des calculs peuvent aussi se former dans la vessie.

Les calculs du rein peuvent être symptomatiques ou douloureux. En cas de passage dans l'uretère, ils peuvent provoquer une colique néphrétique, très douloureuse.

Le traitement est fonction de la taille et de la localisation du calcul et comprend:
- la lithotritie extracorporelle,
- l'ablation par voie laparoscopique
et l'urétéroscopie

Cancer de la verge

Le cancer de la verge est rare et souvent découvert à un stade tardif. Les principes du traitement sont la curiethérapie et la chirurgie (amputation partielle ou totale de la verge) associé à des curages ganglionnaires inguinaux en raison du risque de dissémination. Le meilleur traitement reste la prévention par une bonne hygiène et la vigilance en cas d'apparition d'une lésion de verge.

Cancer de la prostate

La prostate est une glande présente chez l'homme, se situant sous la vessie et en avant du rectum. Elle sécrète le liquide séminal. Sa taille est souvent comparée a celle d'une châtaigne (environ 20 g). Elle augmente de volume avec l'âge et peut ainsi engendrer des troubles de la miction.

Le cancer de la prostate se manifeste par la découverte de cellules cancéreuses au sein du tissu prostatique. Ces cellules ont la possibilité de se développer de façon anarchique et de métastaser, c'est à dire envahir des organes à distance comme les ganglions lymphatiques et les os.

Le cancer de prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. La mortalité par cancer cancer de prostate est en constante diminution depuis la découverte du PSA. Les cancers détectés à un stade précoce sont guéris plus fréquemment car la maladie reste localisée à la glande prostatique.

Le cancer de prostate est souvent asymptomatique. Lorsque que le cancer est avancé, des douleurs osseuses peuvent apparaître, signifiant la présence de métastases.
Détecter le cancer à un stade précoce permet de diminuer le risque d'apparition de métastases.

Le cancer de prostate n'engendre pas de symptômes lorsqu'il est localisé. Il faut donc utiliser des tests de dépistage afin de détecter les cancers curables. Ces test sont :
- le PSA ou Antigene Specifique de la Prostate est un marqueur tumoral utilisé pour la détection du cancer de la prostate. Il est spécifique de la prostate et non pas du cancer.

Le taux de PSA est un des éléments pour prédire le pronostic car plus il est élevé en cas de cancer de la prostate, plus le risque d'une extension à distance du cancer est élevé, ce qui signifie habituellement une diminution des chances de guérison ou de survie à long terme.

Enfin, le taux de PSA est très utilisé pour suivre l'efficacité des traitements. L'augmentation du taux de PSA après traitement (chirurgie, radiothérapie ou traitement hormonal) est habituellement le signe d'une récidive ou d'une inefficacité du traitement.

- Le Psa libre/Psa total
Il existe 2 formes de PSA circulant dans le sang: une forme libre et une forme liée à des protéines du plasma.
Le calcul du taux PSA libre/PSA total permet d'obtenir une valeur permettant de distinguer une élévation du PSA due à l'hypertrophie prostatique et celle due au cancer.

Si le taux est inférieur à 15%, il existe une probabilité plus élevée que l'augmentation de PSA soit due à un cancer. S'il est supérieur à 15%, l'adénome est plus probable.

- le toucher rectal

Le toucher rectal permet la palpation de la face postérieure de la prostate pour rechercher toute irrégularité ou nodules. La majorité des cancers de la prostate se développent sur cette face postérieure appelée aussi zone périphérique.
En cas d'anomalie du toucher rectal et/ou un taux de PSA > 4 ng/ml, des biopsies prostatiques peuvent être proposées. Seul l'examen anatomopathologique des cellules prostatiques au microscope permet de diagnostiquer le cancer de prostate.

Pratiquer une biopsie de la prostate consiste à réaliser 12 prélèvements du tissu prostatique afin de rechercher des cellules potentiellement cancéreuses. Les biopsies sont guidées par une échographie endorectale et sont réalisées sous anesthésie locale.
Un traitement antibiotique court (antibioprophylaxie) permet de diminuer le risque infectieux.
Les médicaments anticoagulants doivent parfois être arrêtés avant la biopsie.
Les résultats de la biopsies sont disponibles dans un délai de 15 jours.

Une fois le cancer diagnostiqué à l'aide des biopsies, il convient de faire ce que l'on appelle un bilan d'extension. Ce bilan permet de savoir si le cancer est localisé à la glande prostatique ou s'il a atteint les ganglions lymphatiques de voisinage et l'espace extra-prostatique. Dans les formes avancées, on recherchera des métastases ganglionnaires et osseuses.
Il existe 2 examens pour réaliser le bilan d'extension :
- Le scanner abdominal et pelvien
- la scintigraphie osseuse.

Les traitements curatifs visent à guérir le patient de la maladie. Ils ne sont proposes que lorsque le cancer est localise à la prostate.
Les traitements non curatifs permettent de mettre le cancer de prostate au repos.

Modalités du traitement curatif

La chirurgie

La chirurgie du cancer de la prostate consiste en l'ablation de la glande pour analyse. Elle peut se faire par chirurgie traditionnelle (ou ouverte) ou par cœlioscopie.

La radiothérapie

Cette technique consiste à irradier la prostate. L'irradiation peut se faire par des rayons externes (radiothérapie classique) ou par l'implantation d'aiguilles radio-actives (curiethérapie)

Surveillance active

Dans certains types de cancer peu agressifs, une surveillance simple mais rapprochée peut être proposé

Modalités du traitement non curatif

En cas de cancer étendu ou métastatique, la progression de la maladie peut être considérablement ralentie par l'administration trimestrielle ou semestrielle d'hormone. En cas d'inefficacité de l'hormonothérapie, une chimiothérapie peut être utilisée en seconde ligne

Les modalités thérapeutiques sont nombreuses et varient en fonction de beaucoup de paramètres comme l'age du patient, le type de cancer, les résultats de la biopsie et le bilan d'extension.

Cancer de la vessie

Le cancer de la vessie c'est une lésion cancéreuse ou précancéreuse se développant au contact de la muqueuse vésicale. Le tabagisme est le facteur de risque le plus souvent retrouvé.

Cancer de la vessie

L'hématurie ou présence de sang dans les urines est le mode de découvert le plus fréquent. L'hématurie peut s'accompagner de douleurs à la miction ou de signes d'irritations vésicales.

Les polypes peuvent être mis en évidence par une échographie de la vessie ou un scanner. Si les examens d'imagerie sont négatifs, une fibroscopie de la vessie ( cystoscopie ) peut être pratiquée afin d'examiner la muqueuse de la vessie.

Le premier traitement consiste en l'ablation du polype par endoscopie.
Ensuite, en fonction de l'infiltration du polype dans la paroi vésicale, différents traitements sont proposés:

- instillation intravésicale de BCG ou de Mitomycine si le polype est superficiel
- ablation totale de la vessie en cas de polype infiltrant (forme cancéreuse grave)

Les tumeurs de vessie ont une fâcheuse tendance à la récidive.
Une surveillance régulière est fortement conseillée même en l'absence de toute manifestation.
En cas de récidives fréquentes et/ou en cas de lésions multiples, un traitement complémentaire est recommandé notamment par instillations endovésicales.