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Nephro ureterectomie totale

Cette intervention est destinée à enlever un rein et l'uretère correspondant, jusqu'au niveau de son implantation dans la vessie.

Rappel anatomique
Le rein est un organe qui joue le rôle d'un filtre participant à l'épuration du sang et à l'élimination des déchets de l'organisme. Les reins sont habituellement au nombre de deux. Ils sont situés dans l'abdomen sous le thorax, de part et d'autre de la colonne vertébrale. L'urine fabriquée par les reins est drainée par les uretères vers la vessie où elle est stockée entre deux mictions.
Figure 1. Rappel anatomique

Fig1 Rappel anatomique

Pourquoi cette intervention ?
Les examens que vous a fait pratiquer votre médecin ont mis en évidence une tumeur au niveau des cavités urinaires du rein ou du canal de l'uretère. Cette intervention peut également vous être proposée pour le traitement d'une destruction complète de votre rein consécutive à une obstruction de l'uretère (malformation de naissance, blocage par un calcul...).
Le traitement chirurgical consiste en l'ablation du rein dans sa totalité et de l'uretère correspondant, jusqu'au niveau de son implantation dans la vessie.
Votre chirurgien vous a expliqué pourquoi la conservation d'une partie du rein ou de l'uretère n'est pas possible.
Cette opération est nécessaire lorsque le rein vous expose à un risque de troubles cliniques par complications (douleurs, saignements, fièvre...). En cas de cancer des cavités urinaires du rein ou de l'uretère, le traitement chirurgical a pour but d'éviter l'évolution de la maladie.

Existe t-il d'autres possibilités ?
Dans de rares cas, un geste conservateur peut être proposé (ablation d'un petit segment de l'uretère), en général pour des pathologies à faible potentiel évolutif. Lorsqu'une néphro-uréterectomie totale est indiquée, il n'existe pas d'autre possibilité que l'exérèse chirurgicale complète de la voie urinaire de ce coté.
En cas de cancer des cavités rénales, le geste qui vous est proposé permet à la fois d'obtenir un diagnostic définitif de la lésion, de vous traiter et de déterminer la surveillance ultérieure.
Dans les autres cas (rein détruit responsable de symptômes cliniques, infections à répétitions...), l'indication de néphro-urétrectomie vous a été expliquée en fonction des bénéfices attendus et des risques encourus en laissant le rein en place.

Préparation à l'intervention
Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie préopératoire est nécessaire. Signalez à votre urologue et à l'anesthésiste vos antécédents médicaux, chirurgicaux et traitements en cours, en particulier anticoagulants (aspirine, clopidogrel, anti vitamine K) dont l'utilisation augmente le risque de saignement lors de l'intervention, mais dont l'arrêt expose à des risques de thrombose (coagulation) des vaisseaux. Le traitement anticoagulant sera adapté et éventuellement modifié avant l'intervention. Indiquez aussi toute allergie.
Un antibiotique peut être administré avant l'intervention.
Les urines doivent être stériles pour l'opération : une analyse d'urines est donc réalisée préalablement pour vérifier la stérilité des urines ou traiter une éventuelle infection, ce qui pourrait conduire à différer la date de votre opération.
Une préparation digestive est proposée dans certains cas.

Technique opératoire
L'intervention se déroule sous anesthésie générale.
Elle se déroule en deux temps au cours de la même anesthésie :

Ablation du rein et de l'uretère jusqu'au contact de la vessie
Plusieurs voies d'abord permettent d'accéder au rein:
• chirurgie classique avec une incision antérieure ou sur le côté.
• ou chirurgie coelioscopique (vidéochirurgie). Le choix est fait en fonction de la maladie causale, de votre morphologie et des habitudes de votre chirurgien.
Suivant les indications, il peut être nécessaire de retirer la graisse autour du rein (néphrectomie élargie) ou la glande surrénale.

Ablation de l'extrémité de l'uretère et de sa zone de fixation dans la vessie
Cette partie de l'opération peut être pratiquée de différentes façons :
• par une seconde incision chirurgicale à la partie basse de l'abdomen
• par voie coelioscopique
• ou par une technique endoscopique (par voie naturelle de l'urètre et de la vessie)
Le choix entre ces différentes techniques est fait en fonction de la maladie causale, de votre morphologie et des habitudes de votre chirurgien.
Le rein et l'uretère et les éventuels ganglions adjacents supprimés sont ultérieurement analysés au microscope (examen anatomopathologique) pour préciser le diagnostic et, en cas de tumeur, définir le pronostic, les éventuels traitements complémentaires et les modalités de suivi.
En fin d'intervention, un ou plusieurs drains peuvent être mis en place ; ils permettent de surveiller les écoulements par le site opératoire.

Suites habituelles
L'estomac est parfois mis en aspiration par une sonde sortant par une narine, ceci dans le but d'éviter les vomissements, sources de douleurs au niveau de la cicatrice et de complications respiratoires.
Pour surveiller le bon fonctionnement du rein restant et vous éviter d'avoir des difficultés urinaires au réveil, une sonde urinaire est mise en place pendant l'anesthésie. Elle est rarement responsable d'un inconfort.
La douleur liée à l'intervention relève de médicaments antalgiques administrés régulièrement. Un cathéter peut être placé dans la cicatrice pour diminuer les douleurs des premières heures.
Le moment de l'ablation du ou des drains et de la sonde vésicale est variable et défini par le chirurgien. Vous êtes habituellement autorisé à vous lever dès le lendemain de l'opération et à vous réalimenter dès la reprise du transit intestinal. L'hospitalisation dure environ de six à dix jours et une convalescence de quelques semaines peut être nécessaire. Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise des activités et du suivi après l'opération.

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation préopératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :

Pendant le geste opératoire :
Blessure des organes de voisinage, incluant l'intestin grêle et le colon, justifiant leur réparation ou leur ablation :
• Lors de la néphrectomie gauche : les constatations opératoires et les variations anatomiques individuelles peuvent conduire à une lésion de la rate imposant son ablation. Dans ce cas, un traitement antibiotique au long cours (au moins 2 ans) et une vaccination anti-pneumocoque sont indispensables pour prévenir le risque infectieux à distance de l'intervention. De la même façon, le pancréas peut être traumatisé, conduisant à un risque de pancréatite aiguë ou à un écoulement de liquide pancréatique (fistule).

• Lors de la néphrectomie droite : les constatations opératoires et les variations anatomiques individuelles peuvent conduire à une lésion du foie ou du duodénum (intestin) imposant une prise en charge spécifique chirurgicale et en réanimation.

Parce qu'elles mettent en jeu le pronostic vital, ces complications peuvent imposer une hospitalisation de longue durée et des soins en réanimation.
Blessure vasculaire responsable d'un saignement pouvant nécessiter une transfusion de sang ou un geste chirurgical complémentaire. Cette complication rare peut directement mettre en jeu le pronostic vital.
Dans certaines situations, des organes adjacents peuvent être atteints par la maladie rénale imposant une modification de la stratégie chirurgicale (ablation d'autres organes, extension de l'incision ou renoncement à l'intervention).

Dans les suites postopératoires précoces :
• Saignement pouvant nécessiter un geste complémentaire : embolisation (oblitération du vaisseau sanguin sous contrôle radiologique) ou reprise chirurgicale.
• Problèmes cardio-vasculaires ou liés à l'anesthésie nécessitant une prise en charge dans un service de soins intensifs. Les causes les plus fréquentes sont les infections pulmonaires, les embolies pulmonaires, les accidents vasculaires cérébraux, les phlébites, les infarctus du myocarde dont les formes les plus sévères peuvent aboutir au décès.
• Pneumothorax (diffusion d'air autour du poumon) nécessitant la mise en place d'un drain thoracique.
• Infections plus ou moins sévères :
Infection urinaire relevant d'un traitement antibiotique
Infection générale avec septicémie pouvant nécessiter des soins intensifs
Infection de la paroi et de la cicatrice pouvant justifier des soins locaux
• Fistule urinaire par mauvaise cicatrisation de la suture de la vessie. Cette complication peut imposer de garder la sonde vésicale plus longtemps ou justifier une reprise chirurgicale.
• Complications digestives :
Retard à la reprise du transit intestinal ou véritable occlusion
Eviscération nécessitant habituellement une ré-intervention
Péritonite post opératoire ou occlusion intestinale pouvant justifier une ré intervention et dans des cas exceptionnels la réalisation d'une stomie digestive temporaire (anus artificiel).
Ulcère de l'estomac relevant le plus souvent d'un traitement médical prolongé.

• Péritonite post opératoire ou occlusion intestinale pouvant justifier une ré intervention et dans des cas exceptionnels la réalisation d'une stomie digestive temporaire (anus artificiel).

• Problèmes cutanés ou neurologiques liés à votre position sur la table d'opération ou à l'alitement prolongé pouvant entraîner des séquelles et une prise en charge à long terme.

Risques à distance
• Comme dans toute intervention abdominale, des brides intra-abdominales peuvent survenir et entraîner des troubles digestifs.
• Déformations de la paroi de l'abdomen au niveau de l'incision pouvant apparaître ou s'aggraver avec le temps. Il peut s'agir d'une déhiscence des muscles de l'abdomen, ou d'une hypotonie (diminution du tonus musculaire) séquellaire de l'intervention.
• Collections liquidiennes ou abcès pouvant nécessiter un drainage plusieurs semaines après l'intervention.
• Troubles de la sensibilité cutanée pouvant apparaître le long ou en dessous de la cicatrice.
• Le risque de recours définitif au rein artificiel (dialyse) est rare, mais dépendant de votre condition médicale préexistante à l'intervention.
• Récidive de la maladie sur le site d'exérèse de la tumeur, dans le rein controlatéral, dans les tissus de voisinage ou sur la cicatrice.

nephrostomie

La néphrotomie consiste à mettre en communication les cavités du rein avec l'extérieur, au niveau de la peau, au moyen d'une sonde ou d'un cathéter traversant le tissu rénal et sortant dans la région lombaire.
Rappel anatomique
Fig1 Anatomie

Le rein est un organe qui joue le rôle d'un filtre participant à l'épuration du sang et à l'élimination des déchets de l'organisme.
Les reins sont habituellement au nombre de deux. Ils sont situés dans l'abdomen sous le thorax, de part et d'autre de la colonne vertébrale.
L'urine fabriquée par les reins est drainée par les uretères vers la vessie où elle est stockée entre deux mictions.
Un seul rein peut suffire à assurer cette fonction d'épuration.

Pourquoi cette intervention ?
Lorsqu'un obstacle survient sur les voies urinaires supérieures (uretères), celles-ci se dilatent, entraînant le plus souvent des douleurs et un risque d'altération du fonctionnement des reins. La néphrostomie permet de dériver les urines secrétées par le rein. Différents obstacles peuvent être en cause, à titre d'exemple :
• Un ou des calculs (éventualité fréquente).
• Un rétrécissement ou une tumeur (uretère, tube digestif, organes génitaux pelviens de la femme, tumeurs ganglionnaires).
• Des séquelles de traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie).

 Fig2

Fig3

Plus rarement, on recourt à la néphrostomie pour réduire le flux d'urine à partir d'une fuite survenue au niveau de la paroi de la voie urinaire sous-jacente et pour en favoriser la cicatrisation.
La néphrostomie est fréquemment réalisée en urgence en cas d'obstacle aigu, en particulier de calcul, surtout s'il existe des signes d'infection urinaire. En dehors de l'urgence, elle peut être programmée en cas d'obstacle dit « chronique » avec insuffisance rénale ou de fistule urinaire. Elle peut être parfois proposée après une tentative infructueuse de drainage de la voie urinaire dit « rétrograde » (manœuvre qui consiste à placer un endoscope dans la vessie, puis à faire remonter à contre-courant, sous contrôle endoscopique et radioscopique, une sonde de la vessie jusqu'aux cavités du rein, en « contournant » l'obstacle afin de permettre le passage de l'urine).
La néphrostomie est le plus souvent réalisée d'un seul côté. Elle peut concerner le deuxième rein, habituellement dans un second temps, en cas d'insuffisance rénale persistante par obstacle bilatéral. La néphrostomie peut-être précédée d'une séance d'épuration extra-rénale (dialyse) en l'absence de signes d'infection, en cas d'insuffisance rénale avec désordres métaboliques importants (en particulier augmentation de la concentration du potassium dans le sang) contre-indiquant l'anesthésie générale dans un premier temps.

Préparation à l'intervention
Avant mise en place d'une néphrostomie :
• Un traitement antibiotique par voie intraveineuse est administré au besoin, systématiquement en cas d'infection.
• Il est souhaitable d'interrompre un traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire, pour réduire le risque hémorragique. Cela n'est pas toujours possible pour des raisons de délai, en cas d'indication de drainage urgent, ou si cela expose le patient à des risques de complications cardio-vasculaires importants et graves.

Technique opératoire
Sur le plan pratique, la sonde de néphrostomie est habituellement placée dans les cavités rénales par voie percutanée, c'est à dire par ponction à travers la peau et la paroi lombaire, sous contrôle radioscopique et échographique. La néphrostomie est réalisée sous anesthésie locale ou générale, le patient étant placé sur le ventre. De façon exceptionnelle, la sonde peut être mise en place par voie chirurgicale « ouverte », sous anesthésie générale, en cas d'échec de la voie percutanée ou au cours d'une intervention chirurgicale, lorsque les circonstances l'exigent. La sonde est solidarisée à la peau au voisinage de son point de sortie. Elle est reliée à un dispositif collecteur des urines.
Une fois la sonde en place, on peut réaliser des prélèvements d'urine à visée bactériologique ou pour évaluer la valeur du rein. On peut également préciser l'état de la voie urinaire (niveau et nature de l'obstacle) en réalisant des radiographies avec injection d'un produit de contraste par la sonde.

Suites habituelles
En postopératoire :
• Les douleurs sont minimes.
• Les urines recueillies par la sonde peuvent être sanglantes (surtout en cas de traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire).
• La sonde peut se déplacer et sortir des cavités rénales : il est donc recommandé d'éviter les manœuvres de traction à son niveau et de vérifier sa bonne fixation.
• La sonde peut s'obstruer, surtout si la ponction a été hémorragique ou si les urines sont infectées : en conséquence, il est nécessaire de vérifier sa perméabilité et d'assurer un débit d'urines aussi important que possible. Des manœuvres de désobstruction par injection de sérum physiologique dans la sonde, sous couvert des mesures d'antisepsie d'usage, peuvent être nécessaires.
• Un traitement antibiotique est poursuivi en cas d'infection urinaire.
La sonde de néphrostomie est laissée en place pour une durée variable selon le contexte et la pathologie en cause. Elle est souvent temporaire en cas de calcul de la voie urinaire : elle est supprimée après que le calcul a été traité. La sonde peut être maintenue de façon prolongée ou définitive dans certaines circonstances, en particulier en cas de lésions tumorales, lorsqu'aucune alternative n'est envisageable.
Dans tous les cas, les mesures suivantes doivent être adoptées :
• Soins infirmiers plusieurs fois par semaine pour la réfection du pansement.
• Changement régulier du dispositif collecteur d'urine.
• Boissons abondantes.
• Eviter toute activité susceptible de provoquer le déplacement de la sonde (activité physique importante, traction sur la sonde).

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation préopératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles : Lors de la mise en place de la sonde de néphrostomie :
Une hémorragie est possible, par blessure d'un vaisseau sanguin irrigant le tissu rénal : elle est le plus souvent modérée et d'évolution favorable, mais peut nécessiter, dans de rares cas, une intervention radiologique ou chirurgicale pour y mettre un terme.
La lésion d'un organe de voisinage (tube digestif, rate, foie, gros vaisseaux de l'abdomen) est rare, pouvant également conduire à un geste chirurgical spécifique dans les jours qui suivent la mise en place de la néphrostomie.
La sonde peut s'obstruer ou se déplacer nécessitant des manœuvres de désobstruction, voire son repositionnement ou son replacement.
Une suppuration au contact de la sonde, habituellement sans gravité, peut s'observer.

• Tardivement, lorsque la sonde doit être laissée en place de façon prolongée, voire définitive, les risques sont l'infection et l'obstruction, le déplacement ainsi que la calcification justifiant des soins et des mesures préventives décrites (prises hydriques, soins infirmiers) ainsi que le remplacement régulier de la sonde sous anesthésie locale.

ATTENTION : la présence de germes dans les urines sans signe clinique (fièvre, douleurs lombaires...) est très fréquente. Elle ne nécessite pas de traitement antibiotique, sauf si on doit faire une intervention au niveau de la voie urinaire. L'ablation de la sonde de néphrostomie n'est pas douloureuse. Elle peut s'accompagner dans les suites d'un écoulement au niveau de l'orifice de ponction qui se tarit rapidement le plus souvent.

orchidopexie

L'intervention qui vous est proposée est destinée à fixer le testicule.

Le testicule
Les testicules produisent les spermatozoïdes et des hormones dont la testostérone. Ils se situent dans les bourses et sont reliés à l'abdomen par le cordon spermatique qui contient les vaisseaux testiculaires et le canal déférent. Les attaches du testicule dans la bourse peuvent être insuffisantes et le testicule peut être trop mobile et même entraîner une torsion de ses vaisseaux nourriciers.
Figure 1. Anatomie

Fig1 Anatomie

Pourquoi cette intervention ?
Le traitement chirurgical qui vous est proposé peut être réalisé pour corriger une mobilité excessive du testicule et prévenir un risque de torsion du cordon spermatique.

Préparation à l'intervention
L'intervention peut se dérouler sous rachi-anesthésie ou anesthésie générale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.

Technique opératoire
L'intervention, menée par une incision de la bourse, consiste à fixer le testicule par des points entre testicule et tissus de soutien, ou en le plaçant dans une poche créée sous la peau.

Suites habituelles
La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire. Elle peut nécessiter l'administration de médicaments antalgiques
Des soins locaux à domicile sont prescrits. Les bains sont déconseillés jusqu'à ce que la cicatrisation soit obtenue. Les douches sont possibles.

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :

Les complications précoces :
• Ecchymoses ou hématomes : ils régressent en règle générale avec le repos et les soins locaux, mais nécessitent parfois une reprise chirurgicale.
• Retard de cicatrisation qui nécessite la poursuite des soins locaux.
• Infection du site opératoire, complication rare qui peut être traitée par administration d'antibiotiques avec éventuel drainage chirurgical. Exceptionnellement, l'ablation du testicule infecté peut être nécessaire.

Les complications tardives :
• Le testicule peut garder une position haute dans la bourse.
• Douleurs résiduelles.
• Atrophie du testicule : elle est rare et résulte d'un défaut de vascularisation, d'un hématome ou d'une infection. Elle peut conduire à une infertilité en cas de testicule unique.
Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs) et peuvent parfois ne pas être guérissables.
Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d'une découverte ou d'un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

Orchidectomie totale pour tumeur du testicule

L'intervention qui vous est proposée est destinée à enlever un testicule atteint d'une tumeur .
L'organe
Les testicules sont les glandes sexuelles de l'homme. Ils se situent dans les bourses et reçoivent des vaisseaux sanguins issus de l'abdomen. Ils produisent les spermatozoïdes et les hormones masculines (testostérone).

Principe de l'intervention
Le traitement chirurgical qui vous est proposé consiste à enlever le testicule dans sa totalité en emportant la tumeur présente au niveau de cet organe et les vaisseaux qui irriguent le testicule. Votre chirurgien vous explique pourquoi la conservation d'une partie du testicule n'est pas possible.
La nature bénigne ou maligne de cette tumeur ne sera connue définitivement qu'après analyse des tissus au microscope. Cette analyse est fondamentale puisqu'il existe plusieurs types de tumeurs, chacune d'entre elles correspondant à des spécificités de traitement ou de surveillance.

Autres options de prise en charge
L'orchidectomie permet d'obtenir un diagnostic définitif du type de votre tumeur, indispensable pour déterminer votre prise en charge ultérieure.
Dans certains cas très sélectionnés, il peut être proposé une orchidectomie partielle, c'est-à-dire une intervention qui consiste à ne retirer que la tumeur en laissant la partie saine du testicule.

Préparation à l'intervention
Il est possible que l'ablation du testicule et que les traitements complémentaires proposés en fonction de l'analyse au microscope compromettent votre fertilité. De ce fait, une conservation du sperme doit être proposée avant l'intervention. Celle-ci peut se dérouler sous anesthésie loco-régionale ou générale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation de pré anesthésie est obligatoire quelques jours avant l'opération. La durée d'hospitalisation varie de un à quelques jours selon les indications de l'urologue.

Technique opératoire
L'intervention consiste à enlever le testicule et les vaisseaux sanguins qui l'irriguent par une incision abdominale située au-dessus de l'aine (comme pour une cure de hernie). Dans de très rares cas, une partie de la peau de la bourse peut être enlevée avec le testicule. Vous pouvez discuter avec votre chirurgien de la mise en place d'une prothèse testiculaire dans un but uniquement esthétique. Ce geste peut être réalisé dans le même temps opératoire ou à distance. Un drainage du site opératoire peut être nécessaire pendant quelques jours selon

l'appréciation de votre chirurgien.
Figure 1. Anatomie

 Fig1 Anatomie

Suites habituelles
La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire. Elle peut nécessiter l'administration de médicaments antalgiques. En cas de mise en place d'une prothèse, celle-ci devra être abaissée manuellement plusieurs fois par jour dans les premiers jours post-opératoires afin d'assurer son positionnement correct au fond de la bourse.

Préparation à la sortie et soins à domicile
La durée d'hospitalisation varie de un à quelques jours selon les indications du chirurgien. Des soins locaux à domicile sont prescrits ; les bains sont déconseillés jusqu'à ce que la cicatrisation soit obtenue. Les douches sont en revanche possibles en protégeant la zone opératoire.

Reprise d'activités
La convalescence et l'arrêt de travail sont adaptés au métier que vous exercez. Vous discuterez avec votre urologue de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération.

Suivi post opératoire
Le suivi post opératoire a pour objectif de surveiller l'absence de complication et de programmer la suite de la prise en charge qui dépend directement de l'analyse de la tumeur au microscope.

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :
Ecchymoses ou hématomes : ils régressent en règle générale avec le repos et les soins locaux. Une intervention pour arrêter le saignement est rarement nécessaire.
Le retard de cicatrisation nécessite la poursuite des soins locaux jusqu'à cicatrisation.
La survenue d'une infection est rare. Elle peut être traitée par administration d'antibiotiques et parfois par drainage chirurgical du site opératoire.
Le traumatisme du nerf ilio inguinal peut être responsable de douleurs ou d'anesthésie de la racine de la cuisse et du scrotum. Les symptômes sont habituellement régressifs, mais ils peuvent nécessiter une prise en charge spécifique en cas de persistance.
La survenue d'une hernie inguinale est liée à un affaiblissement de la paroi de l'abdomen qui a été opérée. Elle peut nécessiter une intervention chirurgicale réparatrice.
• Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l'appareil digestif) et peuvent parfois ne pas être guérissables.
Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d'une découverte ou d'un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu. Toute anomalie doit vous faire consulter votre médecin ou votre chirurgien.

penectomie

- PARTIELLE
L'intervention qui vous est proposée est destinée à fixer le testicule.

Le testicule
Les testicules produisent les spermatozoïdes et des hormones dont la testostérone. Ils se situent dans les bourses et sont reliés à l'abdomen par le cordon spermatique qui contient les vaisseaux testiculaires et le canal déférent. Les attaches du testicule dans la bourse peuvent être insuffisantes et le testicule peut être trop mobile et même entraîner une torsion de ses vaisseaux nourriciers.
Fig1 Anatomie

Pourquoi cette intervention ?
Le traitement chirurgical qui vous est proposé peut être réalisé pour corriger une mobilité excessive du testicule et prévenir un risque de torsion du cordon spermatique.
Préparation à l'intervention
L'intervention peut se dérouler sous rachi-anesthésie ou anesthésie générale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.

Technique opératoire

L'intervention, menée par une incision de la bourse, consiste à fixer le testicule par des points entre testicule et tissus de soutien, ou en le plaçant dans une poche créée sous la peau.

Suites habituelles

La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire. Elle peut nécessiter l'administration de médicaments antalgiques
Des soins locaux à domicile sont prescrits. Les bains sont déconseillés jusqu'à ce que la cicatrisation soit obtenue. Les douches sont possibles.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :

Les complications précoces :
• Ecchymoses ou hématomes : ils régressent en règle générale avec le repos et les soins locaux, mais nécessitent parfois une reprise chirurgicale.
• Retard de cicatrisation qui nécessite la poursuite des soins locaux.
• Infection du site opératoire, complication rare qui peut être traitée par administration d'antibiotiques avec éventuel drainage chirurgical. Exceptionnellement, l'ablation du testicule infecté peut être nécessaire.

Les complications tardives :
• Le testicule peut garder une position haute dans la bourse.
• Douleurs résiduelles.
• Atrophie du testicule : elle est rare et résulte d'un défaut de vascularisation, d'un hématome ou d'une infection. Elle peut conduire à une infertilité en cas de testicule unique.
Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs) et peuvent parfois ne pas être guérissables.
Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d'une découverte ou d'un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

- TOTALE :

L'intervention qui vous est proposée est destinée à retirer le pénis qui est le siège d'une tumeur.
Le pénis
Le pénis est composé de 2 parties : les corps caverneux et le corps spongieux. Les corps caverneux sont les tissus qui permettent l'érection. Le corps spongieux contient le canal de l'urètre et se termine par le gland. Les corps érectiles sont enveloppés dans une gaine fibreuse et par la peau.
Fig1 Anatomie

Pourquoi cette intervention ?
Les examens que votre médecin vous a fait pratiquer sont en faveur d'une tumeur maligne de l'extrémité du pénis.
Cette opération est nécessaire pour éviter une progression locale de la maladie qui entraînerait des troubles urinaires (par une obstruction du canal de l'urètre), des manifestations douloureuses, des saignements, le risque d'une surinfection et à terme une évolution régionale de la maladie par atteinte des ganglions de l'aine ou du bassin.
Dans les suites de cette opération, une intervention complémentaire portant sur les ganglions de l'aine peut vous être proposée.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Il n'y a pas d'autre méthode de traitement que la chirurgie pour traiter la tumeur dont vous êtes porteur. La taille et la localisation de votre tumeur ne permettent pas d'envisager une ablation partielle du pénis.
Préparation à l'intervention
L'intervention peut se dérouler sous rachi anesthésie ou anesthésie générale.
Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.
Une analyse d'urine est demandée pour vérifier l'absence d'infection urinaire.
L'intervention est immédiatement précédée de l'administration d'antibiotiques en raison d'une surinfection fréquente de la tumeur.

Technique opératoire
Le geste chirurgical consiste à enlever la totalité du pénis.
Le bon déroulement de l'intervention nécessite plusieurs incisions (incision sous le pubis et sur le périnée).
Si la tumeur atteint les bourses, il est possible qu'une ablation d'un ou des testicules soit nécessaire (émasculation). Dans ce cas, la cicatrisation peut être facilitée par une intervention de chirurgie plastique (comblement des zones enlevées par un prélèvement de peau et de muscle de la cuisse).
Le canal de l'urètre sera abouché sur le périnée entre les bourses et l'anus pour pouvoir uriner en position assise sans se souiller. L'intervention ne compromet pas la continence urinaire.
L'intervention se termine par la mise en place de drains qui limitent le risque de collection dans la zone opérée. Afin de faciliter la cicatrisation, une sonde urinaire est laissée en place quelques jours.
Suites habituelles
La douleur liée à l'intervention nécessite l'administration de médicaments antalgiques qui vous sont administrés si besoin.
La sonde urinaire est habituellement bien tolérée, mais elle peut parfois entraîner une gêne qui peut être contrôlée par l'administration de médicaments. Le moment de l'ablation de la sonde urinaire est défini par le chirurgien en fonction de la cicatrisation.
La durée d'hospitalisation est de quelques jours et la convalescence varie entre 2 et 4 semaines.
Le suivi après l'intervention répond à deux objectifs : surveiller l'absence de récidive tumorale et évaluer la façon dont vous urinez.

Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :
Les complications précoces :
• Hémorragie ou hématomes : ils peuvent nécessiter une nouvelle intervention pour contrôler le saignement ou évacuer l'hématome.
• Désunion de la suture : une nouvelle intervention ou des soins locaux prolongés jusqu'à cicatrisation complète sont nécessaires.
• Infection locale : elle nécessite un traitement par antibiotiques et parfois un nettoyage chirurgical.
• Infection urinaire : elle est favorisée par le sondage et justifie l'administration d 'antibiotiques.
Les complications tardives :
• Rétrécissement du néo-méat urétral : la cicatrisation entre le canal urinaire et la peau du périnée peut entraîner un rétrécissement du canal urétral. Il nécessite alors une intervention d'élargissement ou de dilatation.
• Retentissement psychologique : il est lié à la modification du schéma corporel et peut nécessiter une prise en charge spécifique.
Récidive locale : elle justifie la surveillance clinique régulière.