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Bienvenue sur le site internet

du centre médico-chirurgical d'Urologie et

de chirurgie Mini-Invasive de Douala

Ce site dédié à l'information des patients sur les différentes affections urologiques a pour objectif de vous guider si vous devez subir une intervention chirurgicale mais également vous informer sur les démarches à suivre si vous souhaitez rencontrer un de nos chirurgiens urologues. Les informations présentées ici ne remplacent pas la consultation, qui reste le seul moyen de parvenir à un diagnostic et un traitement personnalisés.
Enfin, nous sommes également à votre écoute pour toutes questions par le biais de notre boite E mail.

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mercredi 12 juin 2019
LETTRE D’INVITATION AUX JOURNEES D’ENDO-UROLOGIE DE DOUALA -JUILLET 2019 Cher Professeur,  Cher Docteur , Cher Collègue, Le Centre Médico-Chirurgical d'Urologie et de Chirurgie Mini invasive de Douala (CMCU) organise les Cours Avancés en Endo-Urologie  des 6èmes JOURNEES D'UROLOGIE DE DOUALA (JUD) 2019 du 11 au 13 Juillet  2019. Cette... Read More...

Cancer de la prostate

La prostate est une glande présente chez l'homme, se situant sous la vessie et en avant du rectum. Elle sécrète le liquide séminal. Sa taille est souvent comparée a celle d'une châtaigne (environ 20 g). Elle augmente de volume avec l'âge et peut ainsi engendrer des troubles de la miction.

Le cancer de la prostate se manifeste par la découverte de cellules cancéreuses au sein du tissu prostatique. Ces cellules ont la possibilité de se développer de façon anarchique et de métastaser, c'est à dire envahir des organes à distance comme les ganglions lymphatiques et les os.

Le cancer de prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. La mortalité par cancer cancer de prostate est en constante diminution depuis la découverte du PSA. Les cancers détectés à un stade précoce sont guéris plus fréquemment car la maladie reste localisée à la glande prostatique.

Le cancer de prostate est souvent asymptomatique. Lorsque que le cancer est avancé, des douleurs osseuses peuvent apparaître, signifiant la présence de métastases.
Détecter le cancer à un stade précoce permet de diminuer le risque d'apparition de métastases.

Le cancer de prostate n'engendre pas de symptômes lorsqu'il est localisé. Il faut donc utiliser des tests de dépistage afin de détecter les cancers curables. Ces test sont :
- le PSA ou Antigene Specifique de la Prostate est un marqueur tumoral utilisé pour la détection du cancer de la prostate. Il est spécifique de la prostate et non pas du cancer.

Le taux de PSA est un des éléments pour prédire le pronostic car plus il est élevé en cas de cancer de la prostate, plus le risque d'une extension à distance du cancer est élevé, ce qui signifie habituellement une diminution des chances de guérison ou de survie à long terme.

Enfin, le taux de PSA est très utilisé pour suivre l'efficacité des traitements. L'augmentation du taux de PSA après traitement (chirurgie, radiothérapie ou traitement hormonal) est habituellement le signe d'une récidive ou d'une inefficacité du traitement.

- Le Psa libre/Psa total
Il existe 2 formes de PSA circulant dans le sang: une forme libre et une forme liée à des protéines du plasma.
Le calcul du taux PSA libre/PSA total permet d'obtenir une valeur permettant de distinguer une élévation du PSA due à l'hypertrophie prostatique et celle due au cancer.

Si le taux est inférieur à 15%, il existe une probabilité plus élevée que l'augmentation de PSA soit due à un cancer. S'il est supérieur à 15%, l'adénome est plus probable.

- le toucher rectal

Le toucher rectal permet la palpation de la face postérieure de la prostate pour rechercher toute irrégularité ou nodules. La majorité des cancers de la prostate se développent sur cette face postérieure appelée aussi zone périphérique.
En cas d'anomalie du toucher rectal et/ou un taux de PSA > 4 ng/ml, des biopsies prostatiques peuvent être proposées. Seul l'examen anatomopathologique des cellules prostatiques au microscope permet de diagnostiquer le cancer de prostate.

Pratiquer une biopsie de la prostate consiste à réaliser 12 prélèvements du tissu prostatique afin de rechercher des cellules potentiellement cancéreuses. Les biopsies sont guidées par une échographie endorectale et sont réalisées sous anesthésie locale.
Un traitement antibiotique court (antibioprophylaxie) permet de diminuer le risque infectieux.
Les médicaments anticoagulants doivent parfois être arrêtés avant la biopsie.
Les résultats de la biopsies sont disponibles dans un délai de 15 jours.

Une fois le cancer diagnostiqué à l'aide des biopsies, il convient de faire ce que l'on appelle un bilan d'extension. Ce bilan permet de savoir si le cancer est localisé à la glande prostatique ou s'il a atteint les ganglions lymphatiques de voisinage et l'espace extra-prostatique. Dans les formes avancées, on recherchera des métastases ganglionnaires et osseuses.
Il existe 2 examens pour réaliser le bilan d'extension :
- Le scanner abdominal et pelvien
- la scintigraphie osseuse.

Les traitements curatifs visent à guérir le patient de la maladie. Ils ne sont proposes que lorsque le cancer est localise à la prostate.
Les traitements non curatifs permettent de mettre le cancer de prostate au repos.

Modalités du traitement curatif

La chirurgie

La chirurgie du cancer de la prostate consiste en l'ablation de la glande pour analyse. Elle peut se faire par chirurgie traditionnelle (ou ouverte) ou par cœlioscopie.

La radiothérapie

Cette technique consiste à irradier la prostate. L'irradiation peut se faire par des rayons externes (radiothérapie classique) ou par l'implantation d'aiguilles radio-actives (curiethérapie)

Surveillance active

Dans certains types de cancer peu agressifs, une surveillance simple mais rapprochée peut être proposé

Modalités du traitement non curatif

En cas de cancer étendu ou métastatique, la progression de la maladie peut être considérablement ralentie par l'administration trimestrielle ou semestrielle d'hormone. En cas d'inefficacité de l'hormonothérapie, une chimiothérapie peut être utilisée en seconde ligne

Les modalités thérapeutiques sont nombreuses et varient en fonction de beaucoup de paramètres comme l'age du patient, le type de cancer, les résultats de la biopsie et le bilan d'extension.

Adénome de la prostate

Tous les hommes de plus de 50 ans vont voir leur prostate augmenter de volume avec l'âge. Cet organe qui produit une partie du liquide séminal, est situé sous la vessie et entoure complètement les premiers centimètres de l'urètre. Chez certains patients, cette augmentation de volume peut générer deux types de symptômes. D'une part, une obstruction urétrale, avec pour conséquence un jet urinaire plus faible (dysurie), des mictions en deux temps ou des gouttes retardatrices. D'autre part, une irritation vésicale avec des envies fréquentes d'uriner surtout marquées la nuit et des envies impérieuses.

Au fil du temps peuvent survenir des complications comme la vessie de lutte avec résidu post mictionnel, la rétention aigue d'urine, la prostatite aigue, l'insuffisance rénale obstructive. C'est pour éviter les complications et améliorer la qualité de vie que votre urologue peut vous proposer des traitements.

  • Traitements médicamenteux :

Ils sont de trois types : alpha bloquants ( Xatral, Omix... ), phytothérapies ( Tadenan, Prosta Urgenin... ), inhibiteurs de la 5 alpha réductase ( Finastéride... ).
Chaque médicament peut être efficace pour une durée plus ou moins longue, certains d'entre eux peuvent même être associés.

  • Traitements chirurgicaux en cas d'échec du traitement médical ou de complications.

La résection endoscopique de prostate reste la réference si la prostate est inférieure à 60g. Elle consiste à traiter l'obstruction prostatique de l'intérieur de l'urètre en enlevant du tissu prostatique en copeaux à l'aide d'un rabot électrique ou laser. Ces fragments prostatiques sont systématiquement envoyés pour examen anatomopathologique.
En cas de prostate volumineuse, l'adénomectomie par mini incision abdominale est la solution.
Avec ou sans cicatrice, la chirurgie de l'adénome de prostate est très bien tolérée, avec comme principal effet secondaire une éjaculation rétrograde, et reste efficace pendant 10 à 15 ans en moyenne.

Dysfonction érectile

Les problèmes d'érections sont extrêmement fréquents surtout après l'âge de 50 ans et de plus en plus objet de consultations spécialisées d'autant que la stratégie thérapeutique a connu un essor incroyable depuis l'apparition des médicaments vasoactifs par voie orale.

  • diagnostic et facteurs de risque :

Le rôle de l'urologue dans la prise en charge sera en premier lieu de faire un diagnostic d'une éventuelle pathologie organique à l'origine des troubles. Par l'interrogatoire, un examen clinique complet et parfois la prescription d'examens complémentaires comme un bilan hormonal, il identifiera des facteurs de risque tels que le tabagisme, un diabète, un surpoids, une prise médicamenteuse, une maladie athéromateuse, des troubles neurologiques, un hypogonadisme... En cas de cause organique décelée, un traitement étiologique pourra être proposé. Parallèlement, le médecin dispose actuellement d'un arsenal thérapeutique efficace permettant dans la plupart des cas à un retour à des érections normales rendant possible les rapports sexuels.

  • traitements médicamenteux et appareillages :

L'arrivée sur le marché de la célèbre «pilule bleue» a complètement révolutionné la prise en charge des patients souffrant de troubles de l'érection. Il existe actuellement trois molécules différentes et très efficaces dans la majorité des cas.
En revanche, pour des patients impuissants après chirurgie pelvienne lourde (cystectomie radicale, prostatectomie radicale, chirurgie du rectum), les injections intra caverneuses de prostaglandines seront souvent les seules efficaces.

  • traitements chirurgicaux

La chirurgie de revascularisation des artères caverneuses reste exceptionnelle et réservée à des équipes entraînées ayant accès à la microchirurgie.
Plus fréquemment en cas d'échec de toutes les autres thérapeutiques la pose de prothèses péniennes est tout à fait possible avec pour faire simple deux types de prothèses : les prothèses semi rigides ou rigides qui présentent une rigidité permanente et qui n'est reliée à aucun mécanisme et les prothèses hydrauliques qui fonctionnent selon le même principe que le sphincter artificiel par un mécanisme en trois pièces dont une pompe dans la bourse accessible permettant le remplissage de serum physiologique de deux cylindres situés à la place des corps caverneux. Les rapports sont alors possibles avec des sensations et des éjaculations respectées.