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du centre médico-chirurgical d'Urologie et
de chirurgie Mini-Invasive de Douala
Ce site dédié à l'information des patients sur les différentes affections urologiques a pour objectif de vous guider si vous devez subir une intervention chirurgicale mais également vous informer sur les démarches à suivre si vous souhaitez rencontrer un de nos chirurgiens urologues. Les informations présentées ici ne remplacent pas la consultation, qui reste le seul moyen de parvenir à un diagnostic et un traitement personnalisés.
Enfin, nous sommes également à votre écoute pour toutes questions par le biais de notre boite E mail.
L'intervention qui vous est proposée est destinée à retirer la partie de votre rein qui est le siège d'une tumeur.
Rappel anatomique
Le rein est un organe qui joue le rôle d'un filtre participant à l'épuration du sang et à l'élimination des déchets de l'organisme.
Les reins sont habituellement au nombre de deux. Ils sont situés dans l'abdomen sous le thorax, de part et d'autre de la colonne vertébrale. L'urine fabriquée par les reins est drainée par les uretères vers la vessie où elle est stockée entre deux mictions.
Un seul rein peut suffire à assurer cette fonction d'épuration.
Figure 1. Rappel anatomique
Pourquoi cette intervention ?
Les examens que vous a fait pratiquer votre médecin ont mis en évidence une tumeur au niveau du rein.
La taille de la tumeur et sa localisation permettent d'envisager de conserver une partie du rein ; ainsi, le traitement chirurgical qui vous est proposé consiste à enlever la partie du rein, où se trouve la tumeur.
Cette opération est nécessaire car, en l'absence de traitement, cette tumeur vous expose au risque de troubles cliniques (douleurs, saignements, fièvre...) et de progression de la maladie tumorale.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Une alternative au traitement chirurgical existe ; il s'agit de techniques dites ablatives, qui consiste à détruire la tumeur par l'application de froid (cryothérapie) ou de chaleur (radiofréquence). Cependant, ces techniques qui ne réalisent pas l'exérèse de la tumeur sont réservées pour des indications limitées.
Votre urologue vous a expliqué pourquoi il vous propose une chirurgie partielle du rein.
Préparation à l'intervention
Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie préopératoire est nécessaire.
Signalez à votre urologue et à l'anesthésiste vos antécédents médicaux, chirurgicaux et traitements en cours, en particulier anticoagulants (aspirine, clopidogrel, anti vitamine K) dont l'utilisation augmente le risque de saignement lors de l'intervention, mais dont l'arrêt expose à des risques de thrombose (coagulation) des vaisseaux.
Le traitement anticoagulant est adapté et éventuellement modifié avant l'intervention. Signalez aussi toute allergie.
Technique opératoire
L'intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs voies d'abord permettent d'accéder au rein :
• une incision classique antérieure ou sur le côté au niveau lombaire
• ou une voie coelioscopique (vidéochirurgie).
Le choix est fait en fonction de la localisation de la tumeur, de votre morphologie et des habitudes de votre chirurgien.
Il est possible :
• qu'une sonde soit mise en place dans l'uretère au cours de l'intervention,
• que la voie d'abord soit modifiée pendant l'intervention en raison de difficultés.
Le geste chirurgical consiste à enlever la tumeur en préservant le rein sain. Dans la plupart des cas, la vascularisation du rein doit être interrompue momentanément par un clampage (occlusion temporaire des vaisseaux vascularisant le rein), le temps de l'exérèse de la tumeur.
En fin d'intervention, des drainages peuvent être mis en place. Ils permettent de surveiller les écoulements par le site opératoire.
Figure 2. Les différents temps de la néphrectomie partielle
La pièce opératoire retirée lors de l'intervention est secondairement analysée au microscope lors de l'examen anatomopathologique
Suites habituelles
Pour surveiller le bon fonctionnement des reins et vous éviter d'avoir des difficultés urinaires au réveil, une sonde urinaire est mise en place pendant l'anesthésie. Cette sonde est rarement responsable d'un inconfort.
La douleur liée à l'intervention relève de médicaments antalgiques administrés régulièrement. Un cathéter peut être placé dans la cicatrice pour diminuer les douleurs des premières heures.
Vous êtes autorisé habituellement à vous lever dès le lendemain de l'opération et à vous réalimenter dès la reprise du transit intestinal.
Le moment de l'ablation du ou des drains et de la sonde urinaire est variable et est défini par le chirurgien.
L'hospitalisation dure environ une semaine et une convalescence de quelques semaines est nécessaire.
Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation préopératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :
Pendant le geste opératoire :
• Blessure des organes de voisinage justifiant leur réparation ou leur ablation.
• Blessure vasculaire responsable d'un saignement pouvant nécessiter une transfusion de sang ou un geste chirurgical complémentaire. Cette complication rare peut directement mettre en jeu le pronostic vital.
• Conservation du rein impossible ou dangereuse; dans ce cas, votre chirurgien prend la décision de pratiquer une néphrectomie élargie, c'est-à-dire l'ablation du rein dans sa totalité.
• Absence de revascularisation partielle ou totale du rein lors du déclampage de l'organe pouvant justifier l'ablation du rein en totalité.
• Possibilité d'un geste plus complexe en raison de la découverte pendant l'intervention d'autres anomalies sur le rein (2ème tumeur) ou d'adhérences inhabituelles.
Dans les suites postopératoires précoces :
• Saignement pouvant nécessiter un geste complémentaire : embolisation (oblitération du vaisseau sanguin sous contrôle radiologique) ou reprise chirurgicale.
• Risque de pneumothorax (diffusion d'air autour du poumon) pouvant justifier la mise en place d'un drain thoracique.
• Risque d'infection, en particulier de la paroi (c'est-à-dire de la peau et des muscles qui recouvrent la zone opérée) et du poumon adjacent pouvant justifier un geste complémentaire radiologique ou chirurgical.
Complications digestives :
Retard à la reprise du transit intestinal ou véritable occlusion.
Eventration ou éviscération nécessitant habituellement une ré-intervention et dans des cas exceptionnels, la réalisation d'une stomie digestive temporaire (anus artificiel).
Ulcère de l'estomac relevant le plus souvent d'un traitement médical prolongé.
• Oblitération secondaire de l'artère rénale responsable de la perte définitive du rein.
• Fistule urinaire due à une mauvaise cicatrisation de la voie excrétrice, à l'origine d'un écoulement d'urines par le drainage de paroi ou par la cicatrice. Parfois, votre chirurgien doit drainer la voie excrétrice par une sonde extériorisée ou par une sonde interne afin d'assécher la fistule. Néanmoins, en cas d'échec, une nouvelle intervention peut être indiquée pour refermer la voie excrétrice, voire pour enlever le rein. Des soins infirmiers de la cicatrice peuvent aussi être nécessaires pendant plusieurs semaines ou mois.
• Possibilité de recours au rein artificiel (dialyse). Ce risque dépend du fonctionnement de l'autre rein, de votre fonction rénale globale avant l'intervention, de vos antécédents médicaux et des difficultés du geste chirurgical. Votre urologue vous a exposé votre situation par rapport à ce risque.
Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l'appareil digestif) et peuvent parfois ne pas être guérissables.
Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d'une découverte ou d'un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.
Risques à distance :
• Comme dans toute intervention abdominale, des brides intra-abdominales peuvent survenir et entraîner des troubles digestifs.
• Des déformations de la paroi de l'abdomen au niveau de l'incision peuvent apparaître ou s'aggraver avec le temps. Il peut s'agir d'une déhiscence des muscles de l'abdomen, ou d'une hypotonie (diminution du tonus musculaire) séquellaire de l'intervention.
• Des collections liquidiennes ou des abcès peuvent nécessiter un drainage plusieurs semaines après l'intervention.
• Troubles de la sensibilité cutanée pouvant apparaître le long ou en dessous de la cicatrice.
• Problèmes cutanés ou neurologiques liés à votre position sur la table d'opération ou à l'alitement prolongé pouvant entraîner des séquelles et une prise en charge à long terme.
• Risque de recours définitif au rein artificiel (dialyse) rare, mais dépendant de votre condition médicale préexistante à l'intervention.
• Récidive de la maladie sur le site d'exérèse de la tumeur, dans une autre portion du rein opéré, dans les tissus de voisinage ou sur la cicatrice justifiant des traitements spécifiques.
L'intervention qui vous est proposée est destinée à réaliser la fragmentation de votre calcul rénal ou urétéral pour le réduire en fragments qui seront éliminés par les voies naturelles.
Quelques notions d'anatomie du système urinaire
Ceci vous permettra de mieux comprendre les explications de votre chirurgien qui a indiqué ce traitement.
Dans votre abdomen (le ventre) se trouve tout le système de fabrication et de stockage de l'urine et les conduits pour son évacuation.
Le schéma ci-dessous vous aidera à situer les différentes parties de l'appareil urinaire.
Les reins (R) sont situés en haut et sur l'arrière de l'abdomen. Il existe habituellement un rein à droite et un autre à gauche. Le rein mesure environ 12 cm de haut et contient des cavités (calices) pour recueillir les urines. Ces calices se réunissent pour former le bassinet (B). De là un canal fin, conduit les urines du rein vers la vessie (V) : c'est l'uretère (U). Il mesure environ 20 cm de long. Les deux uretères (droit et gauche) conduisent les urines vers la vessie. La vessie est le réservoir des urines. Les urines s'évacuent de la vessie (miction) par un canal appelé urètre.
La maladie
Elle touche 10% de la population, avec un risque de récidive de 50% à cinq ans ; les calculs sont de nature oxalo-calcique dans 80% des cas.
Ces calculs peuvent rester bloqués lors de leur migration à différents endroits en fonction de leur taille, et empêcher le passage des urines.
La pression des urines augmente alors dans le rein et produit des douleurs : la colique néphrétique.
La formation des calculs survient par cristallisation des urines dans les reins. Ces petites pierres peuvent parfois être responsables de saignement (urines rouges). Ils peuvent également favoriser le développement d'une infection urinaire.
Les options de prise en charge à ce stade
Il existe d'autres moyens pour traiter les calculs urinaires : urétéroscopie, chirurgie percutanée, ou exceptionnellement coelioscopie ou chirurgie ouverte). L'indication de chaque technique dépend de la taille, de la situation, de la nature du calcul et des caractéristiques propres du patient. Votre urologue vous a expliqué les avantages et inconvénients de chaque technique et la raison pour laquelle il vous propose une lithotritie extracorporelle.
Principe de l'intervention
Il s'agit d'une méthode extracorporelle qui permet de fragmenter le calcul grâce à des ondes de choc générées par un lithotriteur. Le contact de la tête de traitement avec la peau du patient permet de propager et de focaliser les ondes de choc sur le calcul.
Celui-ci est ainsi réduit en fragments qui seront ensuite éliminés dans la majorité des cas. Cette élimination se fait par les voies urinaires. Il n'y a donc pas d'ouverture chirurgicale.
La mise en place d'une sonde urétérale entre le rein et la vessie (dite sonde « JJ ou double J») peut être nécessaire dans le cadre du traitement. En fonction de la taille, de la résistance de votre calcul et de la réponse au traitement, une ou plusieurs séances peuvent être nécessaires.
Lithotritie extracorporelle
Durée moyenne de séjour
Le traitement dure habituellement moins d'une heure, temps pendant lequel vous êtes allongé.
En cas d'hospitalisation, celle-ci varie de quelques heures à deux ou trois jours en fonction du type de calcul, de votre état général et des suites opératoires (douleurs, fièvre).
Préparation à l'intervention
Il est important de signaler si vous prenez des médicaments qui fluidifient le sang tels que l'aspirine, les anti-agrégants plaquettaires ou autres anticoagulants, si vous êtes porteur d'un stimulateur cardiaque ou si vous êtes enceinte.
Si votre lithotritie nécessite une anesthésie générale, une consultation avec un anesthésiste est nécessaire avant le traitement.
L'équipe soignante s'assurera de l'absence d'infection urinaire et vérifiera votre dossier radiologique.
Déroulement de l'intervention
Vous êtes allongé sur une table de traitement, un appareil de repérage (Rayons X ou échographie) permet de localiser le calcul. Un ballon rempli d'eau et couvert de gel d'échographie est alors mis au contact de la peau pour permettre aux ondes de chocs de se propager jusqu'au calcul pour le fragmenter. Vous entendrez le bruit de ces ondes de choc.
Le nombre d'impacts sera déterminé par votre urologue. Une nouvelle séance peut être nécessaire.
Prise en charge de la douleur : l'intervention se déroule avec ou sans anesthésie selon la pratique de l'équipe médicale.
Suites habituelles
Habituellement les urines sont colorées de sang pendant quelques heures à quelques jours. Des douleurs et des troubles pour uriner peuvent survenir qui correspondent à la migration des fragments. Un traitement antalgique peut vous être proposé par votre urologue.
Les fragments s'éliminent par les voies naturelles dans un délai compris entre quelques jours et quelques semaines. En l'absence de douleurs, des boissons abondantes faciliteront cette élimination.
Il est recommandé de filtrer vos urines et de recueillir les fragments pour qu'ils soient analysés. Ceci permettra de vous proposer un régime alimentaire et des boissons adaptés afin de diminuer le risque de récidive des calculs.
Le taux de succès relevé dans la littérature médicale est de 60 à 85%.
En cas d'échec de la lithotritie votre urologue peut être amené à vous proposer une autre séance ou une autre méthode de traitement.
Retour à domicile :
Au moment de la sortie, l'équipe soignante vous remettra les documents nécessaires pour votre retour à domicile et votre suivi.
Risques et complications
Toute intervention comporte un risque de complications qui ne sont pas toujours prévisibles mais peuvent parfois être graves, en rapport avec la maladie dont vous êtes affecté et/ou des variations individuelles.
La lithotritie peut donner lieu, aux complications suivantes :
Coliques néphrétiques
Des douleurs intenses peuvent apparaître si un fragment du calcul bloque le passage de l'urine entre le rein et la vessie. Dans ce cas, vous devez diminuer la consommation de liquide. Une prise en charge médicale adaptée permet dans la majeure partie des cas de calmer les symptômes.
Frissons et/ou fièvre
Si vous présentez des frissons et/ou de la fièvre vous devez contacter sans tarder votre urologue, le service des urgences et/ou votre médecin traitant pour une prise en charge adaptée.
Autres complications
Exceptionnellement peut apparaître un hématome dans ou autour du rein, pouvant nécessiter une transfusion sanguine et/ou un geste chirurgical.
L'organisation du suivi
Votre urologue vous prescrira des examens de radiologie de manière à évaluer après plusieurs jours ou semaines les résultats de la séance réalisée. Cela permettra de définir les modalités de suivi ou de retraitement s'il le juge nécessaire.
L'analyse des fragments du calcul (spectrophotométrie infrarouge) est nécessaire pour déterminer la nature exacte de votre calcul.
Ultérieurement, un bilan métabolique vous sera proposé afin de prévenir une éventuelle récidive.
Ce traitement a pour but de réduire le risque de récidive ou de progression d'une tumeur de la vessie. Votre médecin vous expliquera pourquoi ce traitement complémentaire à la résection endoscopique de la tumeur est nécessaire, quels en sont le principe et le déroulement.
L'organe
La vessie est le réservoir dans lequel l'urine provenant des reins est stockée avant d'être évacuée lors de la miction. Sa paroi comporte plusieurs couches de l'intérieur vers l'extérieur, successivement la muqueuse, le chorion, puis le muscle de la vessie. C'est la muqueuse qui a donné naissance à la tumeur récemment enlevée.
Figure 1. Anatomie féminine
Figure 2. Anatomie masculine
Principe de l'intervention
L'analyse au microscope de la tumeur de la vessie a détecté des cellules malignes. Le risque de récidive est important. Pour le limiter, un traitement complémentaire à la résection endoscopique est recommandé, il s'agit d'instillations intra-vésicales de mitomycine (MMC). Le plus souvent, une à plusieurs instillations de Mitomycine sont réalisées. Le nombre et la fréquence vous sont précisés par votre urologue.
Deux schémas de traitement peuvent être proposés, éventuellement associés :
• Instillation unique immédiatement après l'opération (IPOP)
• Série de plusieurs instillations à distance de la résection de la tumeur de vessie
Y a-t-il d'autres possibilités ?
Certaines situations peuvent relever d'une surveillance rapprochée par urétro-cystoscopie seule ou de l'instillation intra-vésicale d'autres produits, comme le BCG.
Préparation à l'instillation
Il est recommandé de diminuer les boissons pendant les six heures précédant l'instillation et d'alcaliniser les urines (eau de Vichy).
Une analyse d'urine doit être réalisée avant chaque instillation afin de vérifier l'absence d'infection urinaire.
Vous devez signaler vos antécédents et traitements à votre urologue ainsi que tout effet indésirable rencontré lors des instillations précédentes. Dans certains cas, il peut être décidé de reporter l'instillation.
Technique de l'instillation
Une sonde est introduite dans votre vessie par l'urètre. Le produit est alors instillé dans la vessie, puis la sonde est aussitôt retirée. Ce geste peut être délégué à une infirmière formée. Dans certains cas, un traitement antibiotique peut vous être proposé dans les suites de l'instillation.
Suites habituelles
Il vous est demandé de garder le produit dans la vessie sans uriner pendant deux heures. Vous devez rester sous surveillance et êtes habituellement autorisé à quitter l'hôpital dans les deux heures suivant l'instillation.
Suivi postopératoire
Vous devez boire au moins 2 à 3 litres d'eau dans les 48 heures suivant l'instillation. Il est conseillé d'uriner assis sur les toilettes, qui seront nettoyées à l'eau de Javel non diluée pendant les 6 heures suivant l'instillation. Vous devez aussi laver vos mains et vos parties génitales après avoir uriné pendant les 24 premières heures.
La reprise d'activité peut être immédiate, mais ce traitement peut vous fatiguer et être responsable d'effets secondaires. Il est préférable d'éviter les rapports sexuels pendant 24 heures, ainsi que les efforts et les voyages. L'instillation suivante peut être différée tant que les effets secondaires persistent.
La surveillance régulière de votre vessie par urétro-cystoscopie est nécessaire. Il est très important que vous vous soumettiez aux contrôles ultérieurs qui vous sont indiqués.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, le traitement qui vous est proposé se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général; elles vous seront expliquées lors de la consultation avec le chirurgien et sont possibles dans tout acte médical.
• Les complications directement en relation avec l'instillation sont rares, mais possibles. Il existe un risque d'effets secondaires bien connus à rechercher et à traiter, mais la majorité des patients ne souffre d'aucun problème à distance.
Risques Habituels :
Cystite inflammatoire avec des difficultés, des brûlures, des envies fréquentes et pressantes d'uriner pendant quelques jours.
Modification de la couleur de vos urines.
Elimination de sang ou de débris dans les urines.
Risques Occasionnels :
Arrêt ou report du traitement du fait des effets secondaires, d'un saignement urinaire, d'une infection urinaire ou d'anomalie de l'analyse d'urine.
Eruption cutanée.
Risques Rares :
Douleurs importantes lors des instillations pouvant persister en cas d'atteinte sévère de la vessie.
Rétrécissement de l'urètre du fait de l'utilisation répétée d'une sonde.
Exceptionnellement, diffusion du produit en dehors de la vessie lors d'une instillation post opératoire immédiate
Certains événements doivent vous faire consulter sans tarder votre urologue ou le service d'urgences :
• Persistance au-delà de 48 heures de symptômes tels que fièvre ou sang dans les urines,
• fièvre supérieure à 38°5,
• malaise,
• éruption cutanée,
• augmentation de volume d'une bourse pour l'homme.
L'intervention, qui vous est proposée, est destinée à retirer le kyste à contenu liquidien, situé dans l'épididyme.
L'épididyme
L'épididyme est un organe accolé au testicule. Il contient un long tube replié sur lui même, transporte les spermatozoïdes et assure la fin de maturation de ceux-ci.
Pourquoi cette intervention ?
Le kyste de l'épididyme se développe aux dépens de la partie renflée de la partie supérieure ou tête de l'épididyme. Il peut exister un ou plusieurs kystes au sein du même épididyme.
L'intervention est proposée en raison de la gêne ou douleur locale que ce kyste peut entraîner. Elle a pour objectif de retirer la lésion par ouverture chirurgicale de la bourse.
L'absence de traitement n'a pas de conséquence en soi, en dehors du fait d'une augmentation possible du volume du kyste, de la gêne ou de la douleur locale, qu'il peut entraîner.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Une simple surveillance est recommandée, surtout si le kyste n'est pas douloureux, de petit volume et en l'absence de paternité.
Préparation à l'intervention
L'intervention se déroule sous anesthésie générale ou locorégionale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie préopératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.
Technique opératoire
Une courte incision est pratiquée au niveau de la bourse. Après vérification du testicule sous-jacent, le kyste est enlevé en totalité par ouverture de l'enveloppe de l'épididyme et dissection au plus près de la paroi du kyste. Le chirurgien peut parfois être amené à enlever une partie ou la totalité de l'épididyme.
Figure 1. Anatomie
Suites habituelles
L'intervention se fait dans le cadre d'une hospitalisation en chirurgie ambulatoire. Elle peut, dans certains cas, nécessiter 1 ou 2 jours d'hospitalisation.
La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire.
Les bains sont déconseillés jusqu'à ce que la cicatrisation soit obtenue. Des soins locaux à domicile peuvent être prescrits.
Pendant quelques semaines, la bourse reste augmentée de volume et une petite tuméfaction autour du testicule peut parfois persister. La convalescence et l'arrêt de travail sont adaptés au métier que vous exercez. Une consultation de contrôle avec votre urologue est prévue quelques semaines après l'intervention.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation préopératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien ; elles sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :
Hématome : un saignement après l'intervention peut conduire à la constitution d'un hématome de la bourse, éventuellement étendu aux organes génitaux externes ; une ré intervention pour drainer l'hématome peut être nécessaire.
Retard de cicatrisation : il peut nécessiter des soins locaux prolongés.
Infection : l'existence d'un écoulement par l'incision, de signes d'infection généraux comme la fièvre, ou locaux comme une inflammation de la bourse peuvent entraîner la mise en route d'un traitement antibiotique adapté et le traitement d'un éventuel abcès par votre chirurgien.
Atrophie testiculaire : elle est de survenue exceptionnelle après chirurgie de l'épididyme
Récidive : son risque est extrêmement faible.
Retentissement sur la fertilité : l'ablation partielle ou totale de l'épididyme empêchera définitivement le passage des spermatozoïdes de ce coté. Ce risque est plus rare en cas d'ablation simple du kyste.
Persistance de la gêne locale ou de la douleur : L'ablation du kyste ne garantit pas la disparition totale de la gêne ou de la douleur.
Ce traitement a pour but de réduire le risque de récidive ou de progression d'une tumeur vésicale agressive ou récidivante.
Votre médecin vous expliquera pourquoi ce traitement complémentaire à la résection endoscopique de la tumeur est nécessaire, quels en sont le principe et le déroulement.
L'organe
La vessie est le réservoir dans lequel l'urine provenant des reins est stockée avant d'être évacuée lors de la miction. Sa paroi comporte plusieurs couches de l'intérieur vers l'extérieur, successivement la muqueuse, le chorion, puis le muscle de la vessie. C'est la muqueuse qui a donné naissance à la tumeur récemment enlevée.
Figure 1. Anatomie féminine
Figure 2. Anatomie masculine
Principe de l'intervention
L'analyse au microscope de la tumeur de la vessie a détecté des cellules malignes. Le risque de récidive et dans certains cas, de progression vers les plans plus profonds de la paroi vésicale ou à distance de la vessie est important. Pour limiter ces risques, un traitement complémentaire à la résection endoscopique est recommandé, il s'agit d'instillations intra-vésicales de bacilles de Calmette et Guérin (BCG).
Ce traitement agit par l'intermédiaire d'une souche atténuée de mycobactéries, dont l'effet est de déclencher une réaction inflammatoire et immunitaire locale visant à empêcher une nouvelle tumeur de se développer et dans certains cas, à supprimer certaines tumeurs planes.
Votre urologue vous propose habituellement un schéma de 6 instillations espacées d'une semaine chacune, puis après un délai habituel de six semaines, un traitement d'entretien pendant une période pouvant aller jusqu'à 3 ans selon votre tolérance au produit.
Y a-t-il d'autres possibilités ?
Certaines situations peuvent relever d'une surveillance rapprochée par urétro-cystoscopie seule ou de l'instillation intra-vésicale d'un autre produit, l'Ametycine (MMC). Il est possible qu'une ablation de la vessie (cystectomie) soit proposée dans certains cas.
Préparation à l'instillation
Un bilan complémentaire peut vous être proposé avant le début des instillations.
Le traitement par instillation de BCG ne doit être commencé qu'au moins trois semaines après la résection endoscopique de la tumeur de vessie. Avant chaque instillation, il convient de vérifier qu'il n'y a pas d'infection urinaire (ECBU), ni de saignement urinaire.
Il est recommandé de diminuer les boissons pendant les six heures précédant l'instillation.
Vous devez signaler vos antécédents et traitements à votre urologue ainsi que tout effet indésirable rencontré lors des instillations précédentes, en particulier l'apparition de douleurs génitales ou articulaires, de sang dans les urines, de troubles mictionnels, de fièvre, d'allergie, ou de lésion ou d'irritation cutanée. Dans certains cas, votre urologue peut décider de reporter l'instillation.
Technique de l'instillation
Une sonde est introduite dans votre vessie par l'urètre. Le produit est alors instillé dans la vessie, puis la sonde est aussitôt retirée. Ce geste peut être délégué à une infirmière formée. Un traitement antibiotique peut vous être proposé dans les suites de l'instillation.
Suites habituelles
Il vous est demandé de garder le produit dans la vessie sans uriner pendant deux heures. Vous devez rester sous surveillance et êtes habituellement autorisé à quitter l'hôpital dans les deux heures suivant l'instillation.
La reprise d'activité peut être immédiate, mais ce traitement peut vous fatiguer et être responsable d'effets secondaires. Il est préférable, tant que les effets secondaires persistent, d'éviter les efforts, les voyages, les rapports sexuels et de différer l'instillation suivante. Il est conseillé d'utiliser un préservatif lors des rapports sexuels pendant toute la durée du traitement.
La surveillance régulière de votre vessie par urétro-cystoscopie est nécessaire. Il est très important que vous vous soumettiez aux contrôles ultérieurs qui vous sont indiqués.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, le traitement qui vous est proposé se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous.
• Certaines complications sont liées à votre état général. Elles vous seront expliquées lors de la consultation avec le chirurgien et sont possibles dans tout acte médical.
• Les complications directement en relation avec l'instillation sont rares, mais possibles. Il existe un risque d'effets secondaires bien connus à rechercher et à traiter, mais la majorité des patients ne souffrent d'aucun problème à distance.
Risques habituels :
Arrêt ou report du traitement du fait des effets secondaires, d'un saignement urinaire, d'une infection urinaire ou d'anomalie de l'analyse d'urine.
Cystite inflammatoire avec des difficultés, des brûlures, des envies fréquentes et pressantes d'uriner pendant quelques jours.
Syndrome grippal (fièvre modérée, douleurs articulaires et musculaires, fatigue) pendant quelques jours.
Elimination de sang ou de débris dans les urines.
Risques occasionnels :
Réaction inflammatoire, allergie pouvant toucher le foie, les articulations, la peau.
Risques rares :
Infection généralisée à BCG, potentiellement sévère, pouvant toucher les reins, le foie, les poumons, les organes génitaux ou la prostate et nécessiter un traitement par antibiotique et corticoïdes pendant plusieurs mois.
Rétrécissement de l'urètre du fait de l'utilisation répétée d'une sonde.
Rétraction sévère de la vessie pouvant parfois nécessiter son ablation.
Certains événements doivent vous faire consulter sans tarder votre urologue ou le service d'urgences :
• persistance au-delà de 48 heures de symptômes tels que fièvre ou sang dans les urines,
• fièvre supérieure à 38°5,
• malaise,
• éruption cutanée,
• augmentation de volume d'une bourse pour l'homme.