Bienvenue sur le site internet
du centre médico-chirurgical d'Urologie et
de chirurgie Mini-Invasive de Douala
Ce site dédié à l'information des patients sur les différentes affections urologiques a pour objectif de vous guider si vous devez subir une intervention chirurgicale mais également vous informer sur les démarches à suivre si vous souhaitez rencontrer un de nos chirurgiens urologues. Les informations présentées ici ne remplacent pas la consultation, qui reste le seul moyen de parvenir à un diagnostic et un traitement personnalisés.
Enfin, nous sommes également à votre écoute pour toutes questions par le biais de notre boite E mail.
L'intervention qui vous est proposée est destinée à enlever votre prostate, atteinte d'une tumeur maligne.
Rappel anatomique
La prostate est une glande située sous la vessie et avant du rectum. Elle est traversée par le canal de l'urètre qui se prolonge jusqu'à l'extrémité du pénis et permet l'évacuation de l'urine. Elle est à proximité du système sphinctérien qui assure la continence urinaire et des nerfs de l'érection. Les vésicules séminales sont le réservoir du sperme et s'abouchent directement dans la prostate.
La fonction essentielle de la prostate est de sécréter une composante du liquide spermatique qui, avec les spermatozoïdes fabriqués dans les testicules, constitue le sperme. Elle contribue à l'émission du sperme.
La prostate est sous la dépendance de l'hormone masculine appelée testostérone.
Figure 1. Anatomie
Principe de l'intervention
Les biopsies de prostate ont mis en évidence un cancer. Le but de l'intervention est d'enlever toute la prostate ainsi que les vésicules séminales. L'absence de traitement expose aux risques évolutifs du cancer, localement et à distance sous forme de métastases.
Existe-t-il d'autres options ?
Il existe d'autres traitements du cancer de la prostate tels que la radiothérapie externe, la curiethérapie ou la surveillance active. Les avantages et les inconvénients vous en ont été précisés par votre urologue.
Le choix de la chirurgie tient compte de votre âge, de votre état général et des caractéristiques de votre tumeur.
Préparation à l'intervention
Une analyse d'urines est prescrite avant l'intervention pour en vérifier la stérilité ou traiter une éventuelle infection. Une infection urinaire non traitée pourrait conduire à différer la date de votre opération.
Un bilan sanguin comportant l'étude de la coagulation et de la fonction des reins est réalisé avant l'intervention.
Une consultation de pré-anesthésie est obligatoire quelques jours avant l'intervention.
la prise d'anti-agrégant plaquettaire ou d'anticoagulant nécessite d'être arrêtée pendant plusieurs jours. Une antibio-prophylaxie est systématique suivant le protocole établi dans l'établissement.
Habituellement, il n'y a pas de préparation digestive à réaliser. Un lavement rectal est proposé dans certains cas.
Technique opératoire
La prostatectomie totale se déroule sous anesthésie générale.
Plusieurs voies d'abord sont possibles. Cela dépend du choix de votre urologue. Cette intervention peut être réalisée par une incision sous l'ombilic (voie ouverte) ou par des petites incisions permettant la mise en place de trocarts par lesquels sont introduits les instruments nécessaires à l'intervention (voie coelioscopique et /ou assistée par robot).
Figure 2. Ablation de la prostate et suture entre vessie et urètre
La prostate est retirée en totalité, ainsi que les vésicules séminales. La continuité entre la vessie et l'urètre est rétablie par une suture sous couvert d'une sonde urinaire. Un drain permettant l'évacuation de sérosités de la zone opératoire est placé en fin d'intervention.
Un curage ganglionnaire, c'est à dire l'ablation des ganglions drainant la lymphe de la prostate, peut être associé à la prostatectomie afin de rechercher une dissémination microscopique du cancer qui pourrait modifier la stratégie du traitement.
Analyse anatomopathologique
La prostate est analysée sous microscope par le médecin anatomo-pathologiste. Il précise si le cancer est limité à la prostate ou s'il dépasse les limites de la prostate, de même qu'une éventuelle atteinte des ganglions prélevés.
Le résultat est transmis à votre chirurgien après plusieurs jours.
Suites habituelles
La durée de l'hospitalisation est variable.
Un traitement contre la douleur est prescrit si besoin.
Le moment de l'ablation du ou des drains est variable et est défini par le chirurgien.
La sonde urinaire est habituellement bien tolérée, mais elle peut parfois entraîner un inconfort. Le temps de maintien de la sonde urinaire et la durée d'hospitalisation sont précisés par votre chirurgien. L'ablation de la sonde peut être réalisée pendant l'hospitalisation ou après la sortie. Des fuites urinaires, parfois importantes, peuvent se produire initialement. Cette incontinence est le plus souvent temporaire et régresse progressivement. Une rééducation musculaire du périnée et du sphincter par kinésithérapie est conseillée.
Un traitement anti-coagulant est poursuivi en postopératoire pour prévenir le risque de phlébite. Le maintien d'un traitement anticoagulant est nécessaire après votre hospitalisation. Le port des bas de contention est souhaitable pendant et après votre intervention.
Les soins infirmiers à domicile comprennent les soins de la ou des cicatrices cutanées ainsi que l'injection quotidienne d'anti-coagulant. Il vous est recommandé de boire abondamment, d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines deviennent rouges. La formation de caillots peut entraîner un blocage des urines. Il vous est aussi conseillé d'éviter tout effort ou déplacement important dans le premier mois suivant l'intervention.
Des ordonnances peuvent vous être remises pour les examens complémentaires à réaliser avant la consultation de suivi. Un courrier est adressé à votre médecin traitant pour le tenir informé de votre état de santé.
La durée de la convalescence et la date de reprise du travail ou d'une activité physique normale dépendent de la voie d'abord et de votre état physique. Vous discuterez avec votre chirurgien de la date de reprise de vos activités et du suivi après l'opération.
Suivi post-opératoire
Une consultation post opératoire est programmée avec votre urologue afin de vous informer du résultat de l'examen microscopique de votre prostate et de prendre en charge votre sexualité et la rééducation de votre continence, si nécessaire.
Un suivi est planifié pour surveiller l'absence de récidive du cancer, principalement par dosage du PSA, évaluer les fonctions urinaire et sexuelle et prendre en charge d'autres éventuels effets indésirables.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :
Hémorragie pouvant nécessiter une transfusion sanguine.
Infection urinaire relevant d'un traitement antibiotique.
Plaie du rectum du fait de sa proximité avec la prostate: elle est le plus souvent réparée immédiatement, sans séquelles. Parfois, elle peut ne peut être suturée avec étanchéité ou passer inaperçue et peut se compliquer secondairement : dans ces cas, un anus artificiel temporaire pendant 2 à 3 mois est nécessaire pour permettre la cicatrisation de la plaie.
Ecoulement ou hématome au niveau de la plaie : il guérit le plus souvent avec des soins locaux et oblige rarement à une réintervention.
Fuite d'urines par le drain, qui se tarit en général par un drainage prolongé et le maintien plus longtemps de la sonde urinaire.
Ecoulement de lymphe ou collection pelvienne (lymphocèle) en cas de prélèvement des ganglions ; une réintervention est rarement nécessaire.
Complications liées à la voie d'abord (voir fiches coelioscopie, chirurgie robot-assistée).
L'incontinence urinaire permanente et définitive est exceptionnelle. Il existe des traitements spécifiques. Classiquement, la continence s'améliore au cours du temps à l'aide d'une rééducation périnéale par kinésithérapeute spécialisé. Il est conseillé d'attendre au moins 6 mois avant d'envisager une intervention complémentaire en cas d'incontinence urinaire permanente.
Troubles sexuels : L'ablation de la prostate implique l'absence d'éjaculation ce qui ne signifie pas la perte du plaisir. Le risque de perte de l'érection est élevé, ce d'autant qu'une préservation d'un ou des 2 nerfs de l'érection n'a pu être pratiquée. Il augmente avec l'existence de troubles de l'érection préexistants avant l'intervention chirurgicale, avec l'âge du patient et la taille de la tumeur. Malgré tous les progrès techniques chirurgicaux réalisés, il est impossible de garantir le maintien d'une érection complète ou partielle après l'intervention. La récupération est progressive et une prise en charge spécifique est proposée car des traitements médicamenteux ou chirurgicaux sont possibles.
Rétrécissement de l'anastomose entre la vessie et l'urètre : la suture entre la vessie et l'urètre peut cicatriser en entraînant une réaction de fibrose et un rétrécissement. Cela peut nécessiter une intervention endoscopique d'élargissement par voie urètrale.
D'autres complications plus tardives sont possibles : éventration de la paroi abdominale pouvant obliger à une réparation chirurgicale, apparition d'une hernie inguinale, rétention urinaire, infection ou collection de lymphe (lymphocèle).
L'intervention qui vous est proposée est destinée à traiter votre prolapsus génital.
Les organes pelviens
Les organes présents dans le petit bassin féminin sont maintenus grâce à un ensemble de muscles et de ligaments qui constituent le plancher pelvien. Celui-ci joue le rôle de hamac sur lequel reposent la vessie, l'utérus et le rectum.
On parle de prolapsus, anomalie appelée communément « descente d'organes », lorsque ces organes ne sont plus soutenus et font saillie à des degrés divers dans le vagin ou même au-delà de la vulve si le prolapsus est extériorisé. Il peut concerner isolément ou en association la vessie (cystocèle), l'utérus (hystérocèle) et le rectum (rectocèle).
Figure 1. Schéma de l'anatomie pelvienne féminine
Pourquoi cette intervention ?
Le prolapsus est responsable de symptômes variés. Il peut s'agir de : pesanteur périnéale, « boule » s'extériorisant à la vulve, signes urinaires, sexuels ou digestifs. L'intervention proposée par votre urologue est un geste chirurgical dont le but est de repositionner correctement la vessie, le vagin, l'utérus et le rectum dans le petit bassin.
Ce repositionnement s'accompagne d'un renforcement des moyens de soutien de ces organes par l'utilisation d'un tissu de renfort (implant prothétique) synthétique compatible avec le corps humain.
Enfin, il peut être associé une intervention pour traiter l'incontinence urinaire d'effort (voir fiche AFU traitement de l'incontinence urinaire d'effort).
En fonction des éléments de votre dossier, il peut être nécessaire de retirer l'utérus, en partie ou en totalité, ou les ovaires. Ceci est alors discuté avec votre chirurgien.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Une rééducation est possible, mais elle n'est efficace que pour les prolapsus peu importants.
Le pessaire est un dispositif destiné à contenir le prolapsus et qui est placé dans le vagin. Il est souvent utilisé lorsque l'intervention n'est pas souhaitable rapidement. Son port peut être temporaire ou permanent.
L'intervention peut être menée selon plusieurs voies d'abord, abdominale ou vaginale et suivant différentes techniques. Son choix vous est expliqué par votre urologue.
Le traitement de votre prolapsus n'est pas une nécessité vitale. L'absence de son traitement vous expose à l'aggravation du prolapsus jusqu'à l'extériorisation. Il peut y avoir une rétention urinaire (blocage de la vidange de la vessie), une dilatation des reins avec insuffisance rénale et une ulcération du vagin et du col de l'utérus.
Préparation à l'intervention
Une consultation d'anesthésie doit avoir lieu quelques jours avant l'intervention. Une analyse d'urine vous est demandée quelques jours avant l'intervention (ECBU). En cas d'infection, l'intervention est différée jusqu'à stérilisation des urines. Pour prévenir les phlébites, des bas de contention peuvent être prescrits, portés pendant l'intervention et jusqu'à reprise d'une activité ambulatoire (prévention des phlébites). Un régime alimentaire sans résidu peut vous être conseillé avant l'intervention.
Technique opératoire
L'intervention est menée sous anesthésie générale ou loco-régionale. Elle peut être effectuée par voie laparoscopique ou par une seule incision abdominale. Au bloc opératoire, vous êtes installée à plat sur le dos. Une sonde urinaire est mise en place en début d'intervention.
Une prothèse synthétique est fixée entre la vessie et la paroi antérieure du vagin.
Une deuxième prothèse peut être fixée entre le rectum et la paroi postérieure du vagin.
La (les) prothèse (s) est (sont) ensuite fixée(s) à un ligament très solide situé en avant de la colonne vertébrale en avant du sacrum.
Figure 2. Trajet des bandelettes
Suites habituelles
Le moment de l'ablation de la sonde urinaire, est défini par votre chirurgien. La reprise du transit intestinal (gaz) se fait habituellement dans les 48 premières heures. Cependant, une constipation peut vous gêner pendant quelques jours et se prolonger si vous êtes sujette à ce problème. Un traitement laxatif peut alors vous être prescrit.
La durée d'hospitalisation est habituellement de quelques jours. Une convalescence est à prévoir. Sa durée est adaptée au travail que vous exercez.
Vous devez vous abstenir de faire des efforts, du sport, de porter des charges lourdes, de prendre des bains et d'avoir des rapports sexuels avec pénétration pendant environ 1 mois.
Des facilitateurs du transit pour vous évitez de pousser pour aller à la selle peuvent vous être prescrits.
Une consultation de contrôle avec votre urologue est prévue quelques semaines après l'intervention. Celui-ci décide de la possibilité de reprise de toutes vos activités, en particulier sportives.
Vous devez éviter les efforts violents dans les 3 mois suivant l'intervention.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :
Pendant le geste opératoire :
Plaie de vessie
Une ouverture accidentelle de la vessie peut survenir au cours de sa dissection. Le risque est plus fréquent si vous avez déjà été opérée, ce qui rend la dissection plus difficile. Cette plaie peut même interrompre le déroulement de l'intervention. La sonde vésicale peut alors être conservée plus longtemps, selon l'avis du chirurgien.
Plaie du vagin
Le risque est plus important si vous avez ou avez eu une ablation de l'utérus. L'ouverture du vagin peut compromettre la mise en place d'une prothèse.
Plaie de l'uretère
Elle est exceptionnelle et nécessite un geste de réparation avec la mise en place d'une sonde interne temporaire.
Plaie du rectum
Elle est exceptionnelle et implique une réparation immédiate. L'ouverture du rectum compromet la mise en place d'une prothèse.
Dans les suites opératoires :
Hémorragie - Hématome
Cette complication est rare et nécessite exceptionnellement une ré-intervention ou une transfusion.
Douleurs
Les douleurs sont le plus souvent modérées après l'intervention. Des douleurs persistantes sont exceptionnelles à distance de l'intervention.
Troubles mictionnels
Dans certains cas, une incontinence urinaire à l'effort peut apparaître dans les suites opératoires et peut nécessiter ultérieurement une intervention complémentaire. L'apparition dans les suites opératoires d'envies fréquentes ou urgentes d'uriner n'est pas rare. Si celles-ci existaient en pré-opératoire, elles peuvent persister après l'intervention, même après la remise en place de votre vessie. Des difficultés importantes pour uriner peuvent aussi survenir, nécessitant de reposer une sonde dans la vessie ou de vous apprendre à réaliser temporairement des sondages plusieurs fois par jour.
Troubles digestifs et difficultés d'exonération
Le traitement chirurgical peut aussi entraîner une aggravation ou l'apparition de troubles digestifs. Ces symptômes peuvent disparaissent avec un traitement adapté. Une occlusion intestinale peut être due à des adhérences de l'intestin dans la cavité abdominale. Une ré-intervention est souvent nécessaire.
Altération de la qualité des rapports sexuels
En replaçant en bonne position les organes descendus, l'intervention permet le plus souvent d'améliorer votre sexualité. En revanche, la qualité des rapports peut être rarement altérée par des douleurs, des problèmes de lubrification vaginale. Un traitement peut vous être prescrit pour améliorer ces phénomènes locaux.
Migration/Infection du tissu de renfort (implant prothétique)
Les prothèses sont conçues pour être parfaitement tolérées et permettre une cicatrisation rapide. Exceptionnellement, une exposition de la prothèse au travers du vagin peut survenir. Elle peut apparaître tardivement, des années après la pose. Elle est souvent asymptomatique, mais peut parfois entraîner des écoulements vaginaux et une infection de la prothèse. Une ré-intervention peut alors être nécessaire pour retirer partiellement ou en totalité cette prothèse. La migration de la prothèse peut aussi exceptionnellement se faire vers la vessie et le rectum. Elle nécessite une réintervention pour l'enlever.
Fistule
Une fistule est une communication anormale entre deux organes creux. Elle peut exceptionnellement compliquer l'intervention, surtout chez les patientes multi opérées. Elle peut concerner l'urètre, la vessie, l'uretère, le vagin ou le rectum.
Son traitement est le plus souvent chirurgical.
L'objectif de cette intervention chirurgicale est de prélever des spermatozoïdes au niveau du testicule ou de l'épididyme en vue d'une Fécondation In Vitro (FIV) par Injection Intra Cytoplasmique de Spermatozoïdes.
Pourquoi cette intervention ?
Le testicule est l'organe qui fabrique les spermatozoïdes et qui sécrète la testostérone (hormone masculine). Les deux testicules sont situés chacun dans une bourse. Chaque testicule est entouré de deux membranes, l'albuginée, enveloppe du testicule, et la vaginale, formant une poche autour du testicule. Il est vascularisé par plusieurs artères et se draine dans plusieurs veines. Les canalicules qui transportent les spermatozoïdes se réunissent à la partie supérieure du testicule pour former l'épididyme. L'épididyme est formé d'un tube pelotonné de 6 mètres de long qui va permettre aux spermatozoïdes de terminer leur développement avant d'arriver dans le canal déférent, puis le canal éjaculateur. Au stade final de la spermatogenèse (étapes qui amènent à la fabrication d'un spermatozoïde), les spermatozoïdes transitent vers l'épididyme pour être stockés dans l'anse épididymo-déférentielle et les vésicules séminales.
Le principe de l'intervention est de réaliser une incision - soit de l'albuginée du testicule pour prélever du tissu contenant des spermatozoïdes - soit de l'épididyme pour récupérer du liquide contenant des spermatozoïdes. Les prélèvements sont ensuite adressés au laboratoire de biologie de la reproduction pour en extraire les spermatozoïdes et les conditionner pour la procréation médicalement assistée ou pour la cryoconservation.
L'indication principale est l'infertilité masculine par azoospermie (absence de spermatozoïdes sur différents spermogrammes). Le bilan permet d'orienter vers une origine sécrétoire (défaut de production intra testiculaire) ou vers une origine obstructive (obstacle sur les conduits en amont du testicule). Selon cette origine, le siège du prélèvement sera ainsi testiculaire (origine sécrétoire) ou épididymaire (origine obstructive).
Ce prélèvement s'inscrit dans un projet de parentalité au sein d'un couple, ou dans le but d'une autoconservation préventive de gamètes.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Les autres méthodes de procréation médicale assistée.
Figure 1. Anatomie
Préparation à l'intervention
Le type d'anesthésie correspond en une anesthésie loco-régionale ou une anesthésie générale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.
L'intervention est programmée après avoir donné toutes les informations relatives au projet du couple (place du don de sperme et de l'adoption), et après validation du dossier en réunion multidisciplinaire. La prise en charge pour une extraction chirurgicale de spermatozoïdes dans le cadre d'un projet de fertilité est encadrée par des textes législatifs.
Les sérologies virales (VIH, Hépatites, Syphilis) doivent être contrôlées. En cas de positivité, le prélèvement devra être réalisé dans un centre disposant d'un agrément pour le risque viral.
Technique opératoire
Une courte incision est réalisée sur les bourses (scrotum).
• En cas d'origine sécrétoire (défaut de production intra testiculaire de spermatozoïdes) :
Les testicules sont ouverts en 3 endroits pour prélever de la pulpe testiculaire (tissu contenant les spermatozoïdes). Un microscope peut être utilisé dans certains cas pour améliorer les chances de trouver des spermatozoïdes.
• En cas d'origine obstructive (obstacle sur les voies extra testiculaires) :
Ouverture de l'épididyme et micro aspiration du liquide épididymaire. Le liquide est observé sous microscope pour rechercher la présence de spermatozoïdes. Si ce prélèvement est négatif, il peut être suivi d'un prélèvement de tissu testiculaire.
Figure 2. Extraction chirurgicale de spermatozoïdes sous microscope opératoire en cas d'azoospermie sécrétoire
Les prélèvements sont adressés au laboratoire de biologie de la reproduction pour extraire les spermatozoïdes et les conditionner pour la FIV ou la cryoconservation (paillettes).
Une analyse du tissu au microscope est réalisée pour identifier le niveau d'altération de la spermatogénèse.
Suites habituelles
L'intervention se fait le plus souvent dans le cadre d'une hospitalisation en chirurgie ambulatoire. La douleur au niveau de l'incision est habituellement minime et temporaire. Les bains sont déconseillés jusqu'à ce que la cicatrisation soit obtenue. Des soins de cicatrice peuvent être réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile ou par le patient lui même quelques jours après l'intervention. Pendant quelques semaines, la bourse peut rester augmentée de volume et une petite tuméfaction autour du testicule peut parfois persister.
La convalescence et l'arrêt de travail sont adaptés au métier que vous exercez. Des antalgiques sont prescrits à la sortie.
Une consultation de contrôle avec votre urologue est prévue quelques semaines après l'intervention.
Vous serez prévenus du résultat par votre urologue ou le biologiste de la reproduction.
Risques et complications
L'intervention ne donne pas de garantie que des spermatozoïdes viables puissent être prélevés, ni qu'une grossesse puisse être obtenue avec les spermatozoïdes prélevés.
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien ; elles sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• D'autres complications directement en relation avec l'opération sont possibles :
Hématome : un saignement après l'intervention peut conduire à la constitution d'un hématome de la bourse, éventuellement étendu aux organes génitaux externes; une réintervention pour drainer l'hématome peut être nécessaire.
Retard de cicatrisation pouvant nécessiter des soins locaux prolongés.
Infection : l'existence d'un écoulement par l'incision , de signes d'infection généraux comme la fièvre, ou locaux comme une inflammation de la bourse peuvent entraîner la mise en route d'un traitement antibiotique adapté et le traitement d'un éventuel abcès par votre chirurgien.
• Les évènements qui doivent vous amener à contacter le service d'urologie ou le service d'urgences ou à consulter votre médecin généraliste ou votre urologue sont l'aggravation de la douleur, un écoulement par la cicatrice, le gonflement (œdème, hématome) des bourses ou de la fièvre.
L'intervention qui vous est proposée est destinée à traiter votre prolapsus (descente d'organes) par voie vaginale.
Les organes pelviens : la vessie, l'utérus et le rectum
Les organes présents dans le petit bassin féminin sont maintenus grâce à un ensemble de muscles (élévateurs de l'anus) et de ligaments qui constituent le plancher pelvien.
Celui-ci joue le rôle de hamac sur lequel reposent la vessie, l'utérus et le rectum.
On parle de prolapsus, anomalie appelée communément « descente d'organes », lorsque ces organes ne sont plus soutenus et font saillie à des degrés divers dans le vagin ou même au-delà de la vulve si le prolapsus est extériorisé.
Il peut concerner isolément ou en association la vessie (cystocèle), l'utérus (hystérocèle) et le rectum (rectocèle).
Figure 1. Schéma de l'anatomie pelvienne féminine
Pourquoi cette intervention ?
Le prolapsus est responsable de symptômes variés. Il peut s'agir de : pesanteur périnéale, « boule » s'extériorisant à la vulve, signes urinaires, sexuels ou digestifs. L'intervention proposée par votre urologue est un geste chirurgical dont le but est de repositionner correctement la vessie, le vagin, l'utérus et le rectum dans le petit bassin. Il peut aussi être associé un geste supplémentaire pour traiter l'incontinence urinaire d'effort (voir fiche AFU traitement de l'incontinence urinaire d'effort).
En fonction des éléments de votre dossier, il peut être nécessaire de retirer l'utérus en partie ou en totalité ou les ovaires. Ceci est alors discuté avec votre chirurgien.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Une rééducation est possible, mais elle n'est efficace que pour les prolapsus peu importants.
Le pessaire est un dispositif destiné à contenir le prolapsus et qui est placé dans le vagin . Il est souvent utilisé lorsque l'intervention n'est pas souhaitable rapidement. Son port peut être temporaire ou permanent.
L'intervention peut être menée selon plusieurs voies d'abord, abdominale ou vaginale et suivant différentes techniques. Son choix vous est expliqué par votre urologue.
Le traitement de votre prolapsus n'est pas une nécessité vitale. L'absence de son traitement vous expose à l'aggravation du prolapsus jusqu'à l'extériorisation. Il peut y avoir une rétention urinaire (blocage de la vidange de la vessie), une dilatation des reins avec insuffisance rénale et une ulcération du vagin et du col de l'utérus.
Pour les patientes âgées encourant un risque anesthésique important et n'ayant plus d'activité sexuelle, il peut être proposé un cloisonnement du vagin.
Préparation à l'intervention
Une consultation d'anesthésie doit avoir lieu quelques jours avant l'intervention.
Une analyse d'urine vous est demandée quelques jours avant l'opération (ECBU). En cas d'infection, la chirurgie est différée jusqu'à stérilisation des urines.
Pour prévenir les phlébites, des bas de contention peuvent être prescrits , portés pendant l'intervention et jusqu'à reprise d'une activité ambulatoire (prévention des phlébites).
Un régime alimentaire sans résidu peut vous être conseillé avant l'intervention.
Un traitement hormonal local par oestrogènes sous forme de crème ou d' ovules peut vous être prescrit avant l'intervention pour améliorer la qualité du vagin et favoriser la cicatrisation.
Technique opératoire
L'intervention est menée sous anesthésie générale ou loco-régionale .Au bloc opératoire, vous êtes installée en position gynécologique, une sonde vésicale est plus souvent mise le en place. Une incision est pratiquée dans la paroi du vagin à sa partie antérieure ou postérieure. Les organes sont libérés pour pouvoir les réintégrer en bonne position.
Dans certains cas, il peut vous être proposé une hysterectomie (ablation de votre utérus), effectuée par la même voie vaginale, à cause de l'importance du prolapsus de votre utérus ou d'une pathologie de celui-ci. Le chirurgien vous en explique alors la nécessité.
Suites habituelles
Le moment de l'ablation de la sonde urinaire est défini par votre chirurgien. La reprise du transit intestinal (gaz) se fait habituellement dans les 48 premières heures ; cependant, une constipation peut vous gêner pendant quelques jours, et se prolonger si vous êtes sujette à ce problème. Un traitement laxatif peut alors vous être prescrit. Pendant cette période, quelques pertes vaginales peuvent survenir et sont tout à fait normales.
La durée d'hospitalisation est habituellement de quelques jours.
Une convalescence est à prévoir. Sa durée est adaptée au travail que vous exercez.
Vous devez vous abstenir de faire des efforts, du sport, de porter des charges lourdes, de prendre des bains et d'avoir des rapports sexuels avec pénétration pendant environ 1 mois.
Des facilitateurs du transit pour vous évitez de pousser pour aller à la selle peuvent vous être prescrits.
Une consultation de contrôle avec votre urologue est prévue quelques semaines après l'intervention. Celui-ci décidera de la possibilité de reprise de toutes vos activités, en particulier sportives.
Vous devez éviter les efforts violents dans les 3 mois suivant l'intervention.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares, mais possibles :
Pendant le geste opératoire :
Plaie de vessie
Une ouverture accidentelle de la vessie peut survenir au cours de sa dissection. Le risque est plus fréquent si vous avez déjà été opérée, ce qui rend la dissection plus difficile. Cette plaie peut même interrompre le déroulement de l'intervention.
La sonde vésicale peut alors être conservée plus longtemps, selon l'avis du chirurgien.
Plaie du rectum
Une ouverture accidentelle du rectum peut survenir au cours de sa dissection. Elle est exceptionnelle et implique une réparation immédiate.
L'intervention qui vous est proposée (posthectomie) consiste à enlever partiellement ou totalement le prépuce pour des raisons médicales. Cette intervention est plus connue sous le terme de circoncision.
Pourquoi cette intervention ?
Le prépuce est un repli de peau qui recouvre et protège le gland.
Son ablation partielle ou totale peut être indiquée en cas de phimosis, parfois découvert à l'occasion d'un paraphimosis et lorsque sa réduction manuelle n'est pas possible.
Le phimosis est un rétrécissement de l'orifice préputial qui empêche la rétraction complète et facile du prépuce en arrière du gland. Il est congénital ou cicatriciel (secondaire à des tentatives de rétraction forcée d'un prépuce adhérent, à des microblessures ou à des infections chroniques).
Le paraphimosis est un étranglement du gland par l'anneau prépucial rétracté en arrière de celui-ci, avec impossibilité de recalotter. C'est une urgence chirurgicale : réduction manuelle sous anesthésie ou débridement cutané par incision longitudinale superficielle précédant la posthectomie.
L'absence de traitement expose au risque de difficultés urinaires ou sexuelles, d'infection et d'inflammation du prépuce, du gland et du méat uréthral, de paraphimosis.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Certains phimosis peuvent bénéficier d'un traitement médical par application de pommade à base de corticoïdes. Une plastie d'élargissement, simple incision sans ablation du prépuce, peut être proposée dans certains cas.
Préparation à l'intervention
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, loco-régionale ou locale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération en cas d'anesthésie générale ou loco-régionale.
Technique opératoire
L'intervention consiste en une ablation du prépuce, ce qui laisse découvert le gland, plus ou moins complètement. Des points de suture résorbables sont mis en place. Le plus souvent le frein du prépuce est sectionné et suturé pendant l'intervention.
Suites habituelles
L'intervention est réalisée dans le cadre d'une hospitalisation en chirurgie ambulatoire. La douleur au niveau de la zone opérée est habituellement minime et temporaire et est calmée par des antalgiques. Il peut persister pendant plusieurs jours une gêne du gland, désormais continuellement découvert.
La cicatrisation nécessite 2 à 4 semaines :
• Des soins locaux sont prescrits pendant quelques jours.
• Les fils de suture tombent spontanément en principe dans un délai moyen de 2 à 3 semaines.
• Le chirurgien précise combien de temps éviter les bains et la date autorisée pour la reprise des activités et des rapports sexuels.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :
Saignement ou hématome après l'intervention pouvant dans certains cas nécessiter des soins locaux, voire une réintervention.
Retard de cicatrisation ou infection de la cicatrice nécessitant des soins locaux parfois prolongés.
Cicatrice douloureuse, gênante ou inesthétique.
Diminution de la sensibilité lors des rapports sexuels.
Exceptionnellement, blessure du gland ou de l'urètre.
L'intervention qui est proposée à votre garçon (posthectomie) consiste à enlever partiellement ou totalement le prépuce pour des raisons médicales.
Cette intervention est plus connue sous le terme de circoncision.
Pourquoi cette intervention ?
Le prépuce est un repli de peau qui recouvre et protège le gland.
Son ablation partielle ou totale peut être indiquée en cas de phimosis, parfois découvert à l'occasion d'un paraphimosis et lorsque sa réduction manuelle n'est pas possible.
Le phimosis est un rétrécissement de l'orifice préputial qui empêche la rétraction complète et facile du prépuce en arrière du gland. Il est congénital ou cicatriciel (secondaire à des tentatives de rétraction forcée d'un prépuce adhérent). L'absence de traitement expose au risque de difficultés urinaires, d'infection et d'inflammation du prépuce, du gland et du méat uréthral, de paraphimosis.
Chez le nourrisson le prépuce est souvent adhérent, la peau du prépuce est longue avec un orifice parfois étroit. Ce pseudo phimosis n'est pas être traité ni opéré avant l'âge de un an, sauf complication.
Le paraphimosis, rare chez l'enfant, est un étranglement du gland par l'anneau prépucial rétracté en arrière de celui-ci, avec impossibilité de recalotter. C'est une urgence chirurgicale : réduction manuelle sous anesthésie ou débridement cutané par incision longitudinale superficielle précédant la posthectomie.
Existe-t-il d'autres possibilités ?
Certains phimosis congénitaux peu serrés peuvent bénéficier d'un traitement médical par application de pommade à base de corticoïdes.
Une plastie d'élargissement par incision simple, sans ablation du prépuce, peut être proposée dans certains cas.
Préparation à l'intervention
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, rarement loco-régionale ou locale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d'anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l'opération.
Technique opératoire
L'intervention consiste en une ablation du prépuce, ce qui laisse découvert le gland, plus ou moins complètement. Des points de suture résorbables sont mis en place. Le plus souvent le frein du prépuce est sectionné et suturé pendant l'intervention.
Suites habituelles
L'intervention est réalisée dans le cadre d'une hospitalisation en chirurgie ambulatoire.
La douleur au niveau de la zone opérée est habituellement minime et temporaire et est calmée par des antalgiques. Il peut persister une gêne du gland pendant plusieurs jours, désormais continuellement à découvert.
La cicatrisation nécessite 2 à 4 semaines :
• Des soins locaux sont prescrits pendant quelques jours.
• Les fils de suture tombent spontanément en principe dans un délai moyen de 2 à 3 semaines.
• Le chirurgien précise combien de temps éviter les bains et la date autorisée pour la reprise des activités.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, l'intervention qui vous est proposée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous.
• Certaines complications sont liées à votre état général et à l'anesthésie ; elles vous seront expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
• Les complications directement en relation avec l'intervention sont rares mais possibles :
Saignement ou hématome après l'intervention pouvant dans certains cas nécessiter des soins locaux, voire une réintervention,
Saignement ou hématome après l'intervention pouvant dans certains cas nécessiter des soins locaux, voire une réintervention,
Cicatrice douloureuse, gênante ou inesthétique,
Exceptionnellement, blessure du gland ou de l'urètre.